Le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié, le 7 janvier, un recueil des résultats de sept projets de recherche du programme Eaux et territoires agricoles, mené par le ministère de l'Ecologie, l'Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea) et le CNRS. Les projets de territoires étudiés portent sur les pollutions diffuses, les zones humides et la gestion intégrée. L'analyse porte davantage sur la sociologie organisationnelle que sur les techniques utilisées.
Ainsi, les résultats montrent la difficulté de construire une dynamique locale, liée à la pluralité des niveaux et des formes de gouvernance de l'eau. Ceux-ci se cumulent, ne poursuivent pas les mêmes objectifs, ne s'appuient pas sur les mêmes indicateurs, au point d'"affecter la lisibilité pour les agriculteurs et les élus locaux". Le jeu des différents acteurs est également passé au crible. Enfin, les différents cas étudiés posent la question de l'échelle spatiale et temporelle pertinente pour mener à bien ces politiques.
