Dès 2018, la chaleur ''fatale'' produite par le sidérurgiste et exploitant minier ArcelorMittal sur son site lozérien, ne devrait plus se perdre. Le géant de l'acier, en partenariat avec Kyotherm, Schneider Electric et la commune de Saint-Chély-d'Apcher (Lozère), où le site industriel est localisé, ont développé un projet de récupération et de valorisation de la chaleur générée par le procédé industriel et qui n'est pour l'instant, pas récupérée.
Cette chaleur, récupérée grâce à des échangeurs de chaleur fournis par Schneider Electric, sera réutilisée pour les besoins de l'usine et le réseau de chauffage communal. ''Les échangeurs de chaleur, raccordements et automatismes de Schneider Electric permettront de capter jusqu'à 4,8 MW de chaleur par an'', précise un communiqué de presse. De quoi alimenter plus de 1.000 foyers via un réseau de 1,2 km, d'après les porteurs du projet.
''Au total, le projet permettra (…) d'éviter le rejet dans l'atmosphère de plus de 4.000 tonnes de CO2 par an'', se félicitent les initiateurs. De plus, certaines chaudières fioul lourd seront remplacées ''par une chaufferie gaz naturel à haut rendement de 4 MW''. Financé par Kyotherm pour un coût total de 5,6 millions d'euros, le projet bénéficie d'aides de la part de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et de la région Occitanie.
