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Actu-Environnement

Changement climatique : huit autorités indépendantes s'interrogent sur leur rôle auprès des entreprises

Gouvernance  |    |  F. Roussel

Huit autorités administratives (1) ou publiques indépendantes, parmi lesquelles la Commission de régulation de l'énergie (CRE), ont engagé, fin 2019, des réflexions pour confronter leurs approches des enjeux climatiques. Elles témoignent, dans un document commun (2) rendu public le 5 mai, de la nécessité de prendre en compte l'urgence climatique dans la définition et l'exercice de leurs missions, et décrivent leurs leviers d'action.

Les autorités constatent ainsi que « l'atteinte des objectifs de l'Accord de Paris exige des transformations profondes des activités économiques [qu'elles régulent]. » Elles comptent ainsi les accompagner en édictant des règles incitatives, des bonnes pratiques, pour faire émerger des comportements d'entreprises permettant de lutter contre les changements climatiques.

Elles prévoient aussi d'accentuer le regroupement et l'analyse de données pour aider à la prise de décision. L'Arcep (3) projette, par exemple, de mettre en place un baromètre vert dans le domaine des réseaux numériques et a inclus des éléments environnementaux dans sa collecte d'informations auprès des opérateurs.

Les régulateurs entendent également éclairer les citoyens en faisant preuve de pédagogie afin d'éviter le greenwashing. « Le manque d'information est un frein à la connaissance et à la pleine conscience des ressorts de l'action des citoyens en tant que consommateurs (d'énergie, de services de transports, etc.) ou en tant qu'épargnants », estiment les régulateurs.

1. L'Autorité de la concurrence ; l'Autorité des marchés financiers (AMF) ; l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) ; l'Autorité de régulation des transports (ART) ; la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) ; la Commission de régulation de l'énergie (CRE) ; le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) ; la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (HADOPI).2. Télécharger le document
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-35437-publication-AAI.pdf
3. Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse

Réactions5 réactions à cet article

Très saines interrogations communes. Des actes concrets désormais.
Il serait par ailleurs logique d'inclure la préservation de la biodiversité sauvage dans le périmètre de ce questionnement.

Pégase | 08 mai 2020 à 16h37 Signaler un contenu inapproprié

Pas la peine d'informer qui que ce soit puisque les préfets peuvent imposer d'un commun accord avec eux même la construction de parcs éoliens, donc sans enquête publique, avec avis défavorable des citoyens, etc. et j'ajoute que le fonctionnement et l'existence de la quasi totalité des éoliennes et la meilleure information qui soit sur leur nuisance et leur impact négatif sur la concentration en CO2 !
La compétence des commissions ne se juge pas à leur nombre !

zhaooo2000 | 11 mai 2020 à 10h51 Signaler un contenu inapproprié

Je ne vois pas très bien quelle est la compétence en la matière de ces autorités. Voilà qui risque de créer de la confusion, dans le meilleur des cas alors que ce travail est fait ou pourrait être fait par des organismes dont c'est la mission comme l'ADEME...
Quand on voit comment l'ART a imposé l'année dernière des baisses des tarifs des redevances des aéroports, pour le plus grand profit des compagnies aériennes et du développement de leurs activités, on ne peut être que surpris de cette soudaine prise de conscience...

adjtUAF | 11 mai 2020 à 11h43 Signaler un contenu inapproprié

C'est pas très facile de jongler sur pollution et économiser co2 et renouvelables.
Un exemple j'ai travaillé 16 ans dans le caoutchouc, dans la première usine la vulcanisation se faisait dans du sel en fusion; en gros 90% de l'énergie cuisait le caoutchouc, mais restait un partie de ce sel toxique partant dans la seine
Dans la 2 ème usine héritage Renault, allergique aux bains de sel,micro-ondes, bains de sable, une consommation électrique d'environ 5 fois, mais pas de sels partant vers la mer.

pemmore | 11 mai 2020 à 12h16 Signaler un contenu inapproprié

Des mesures incitatives ? Non! ça suffit l'incitation , l'heure en est passée. Il faut des mesures précises , chiffrées avec sanctions pour ceux qui ne s'y conformeront pas . Il n'est plus temps de permettre de tergiverser , c'est ce que l'on a fait depuis 30 ans avec les résultats que nous vivons aujourd'hui.

gaïa94 | 11 mai 2020 à 19h50 Signaler un contenu inapproprié

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