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Actu-Environnement

Impact du changement climatique sur la production fruitière : une étude présente les scénarios pour 2030

Agroécologie  |    |  F. Bénard

AXA Climate et la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPFruits) ont dévoilé le 21 mars une étude résumant l'impact du changement climatique sur la production de fruits en France et des scénarios à l'horizon 2030. L'étude porte sur 16 cultures fruitières en France (pommes, poires, pêches, nectarines, abricots, cerises, prunes, noix, noisettes, amandes, framboises, myrtilles, cassis, groseilles, kiwis et raisins de table), dans 25 départements qui représentent 76 % des surfaces de production de la filière.

D'ici 2030, la température moyenne devrait augmenter de 1,2°C dans ces départements (contre 1,5° à l'échelle nationale), ce qui affectera le cycle de croissance des fruits, en raison d'un stress thermique chronique ou de grillures. Les départements étudiés feront également face à un risque conséquent de dépassement des températures extrêmes historiques en été (+ 1,7° en moyenne).

Autre constat de l'étude : une augmentation du rayonnement solaire de 4,2 %, et donc du risque de coups de soleil pour les cultures tardives. Le rayonnement a également un impact sur la qualité de la production de biomasse.

Quant au bilan hydrique cumulé annuel, il diminuera en moyenne de 38 %, « avec de fortes disparités géographiques », allant jusqu'à -47 % dans le Tarn. Le risque de gelées printanières sera aussi toujours bien présent : les températures négatives au mois de mars concerneront 86 % des départements étudiés, ce chiffre tombant à 17 % en avril.

Enfin, les vagues de chaleur et de gel répétées augmenteront le nombre de zones de productions considérées comme à risque extrême ou élevé : de 22 % aujourd'hui à 45 % en 2030.

Alors que le nombre de sécheresses sera multiplié par deux et celui de vagues de chaleur par quatre en 2030, l'adaptation de la filière au changement climatique est plus que nécessaire. L'étude d'AXA Climate identifie ainsi les ajustements possibles à réaliser en termes d'organisation et de pratiques culturales. « Le moindre changement climatique a un impact direct sur le rendement des cultures fruitières, et donc sur le modèle économique de notre filière », souligne Françoise Roch, présidente de FNPFruits.

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