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Actu-Environnement

Chantiers JO 2024 : « La voie d'eau doit être le mode d'accès stratégique dans la phase de construction »

Une convention de partenariat en faveur de la logistique fluviale a été signée le 21 janvier 2020 entre la Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques), la préfecture d'Île-de-France, les ports de Paris et les Voies Navigables de France.

Entretien  |  Aménagement  |    |  R. Pernot
Avec la signature de cette convention, l'État et les trois établissements publics affirment donner la priorité au transport fluvial pour l'évacuation des déblais de chantier ainsi que pour l'approvisionnement des matériaux de construction du village Olympique. En ayant recours au transport fluvial, les futurs installations situées en bordure de Seine sur les communes de Saint-Denis, l'île-Saint-Denis et Saint-Ouen, se veulent exemplaires en permettant d'éviter plus de 50 000 camions sur les routes.

« Une barge peut contenir l'équivalent en poids de 150 camions. Par ailleurs les problématiques de congestion sont moindres sur la voie d'eau qui a des réserves de capacité importantes » , selon Thierry Guimbaud, directeur général des Voies Navigables de France.

Concernant la possibilité de développer le transport fluvial sur la Seine, l'avis de Thierry Guimbaud est clair : « Nos ouvrages permettraient de faire passer, sans investissements complémentaires, quatre fois plus de trafic. Il faut qu'il y ait des choix stratégiques de la part des grands chargeurs de privilégier la voie d'eau dans leur organisation logistique. Ces choix stratégiques-là ne sont pas encore suffisamment faits. »

Pour Catherine Rivoallon, présidente d'Haropa-Port de Paris, le transport fluvial francilien pourrait également être davantage développé, à condition de tenir compte des différentes utilisations. « Il est important de concevoir des quais qui laissent la place à la mixité des usages. En journée on peut très bien développer de la logistique urbaine et à d'autres moments, laisser les quais à la disposition des riverains ».

Les travaux du village Olympique ont été officiellement lancés début novembre 2019. Au total, ce sont 500 000 tonnes de déblais qui devraient être évacués sur les 48 mois que vont durer les travaux.

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