L'association pointe plus précisément du doigt le fabricant de charbon de bois Sidénergie fabricante situé dans le Lot. Selon Robin des Bois, la demande de dérogation de cette entreprise a reçu un avis favorable de la part du Conseil Supérieur de l'Hygiène Publique de France (CSHPF) dépendant du Ministère de la Santé. Une seule condition devait être respectée : avoir des bois de qualité homogène.
Or, cette société a été autorisée à fabriquer du charbon de bois à partir des traverses de chemin de fer (3.000 tonnes) issues du démantèlement de l'usine AZF de Toulouse. Pour l'association, il est impossible que la condition du CSHPF ait été respectée : ''les traverses sorties des rails d'AZF ont été pendant leur carrière régulièrement imprégnées par les pesticides des « trains désherbeurs » qui visent à empêcher toute colonisation végétale sur l'emprise des voies. Dans ces conditions et en l'absence de protocole d'admission en amont de Sidénergie, la « stricte » réserve émise par le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France est sur le long terme inapplicable.''
L'association attend désormais que le ministère de la santé saisisse l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments comme il l'avait évoqué en avril 2007.