En 2020, la charte « Plages sans déchet plastique » était déployée par le ministère de la Transition écologique, l'Ademe et l'Association des élus du littoral (Anel). Elle compte à ce jour 83 communes signataires en métropole et en Outre-mer ayant déployé des actions locales. Pas assez selon le ministère, qui souhaiterait en mobiliser d'autres à s'engager, via la charte, dans la lutte contre la pollution plastique côtière.
Pour y parvenir, Bérangère Couillard, secrétaire d'État chargée de l'Écologie, et l'Anel, ont signé, ce mercredi 15 mars, une nouvelle convention dans le but de renforcer leur collaboration, ainsi que « d'assurer une large communication auprès des élus et du public » pour valoriser la charte.
Ce partenariat consolidé fixe deux nouveaux objectifs principaux à l'Anel. L'association est chargée, dans un premier temps, « d'œuvrer au doublement du nombre de communes signataires de la charte » d'ici à la fin de l'année. Ensuite, la moitié des communes littorales françaises devraient avoir signé la charte en 2025. Il s'agit de l'échéance prévue par le Plan biodiversité dans le cadre de l'objectif de zéro déchets plastiques rejetés en mer.
Pour rappel, la charge se décline en trois domaines d'action (sensibilisation, prévention, nettoyage) et 15 engagements. Elle fonctionne selon un système de paliers selon le nombre d'actions mises en œuvre.