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Actu-Environnement

La chasse doit être suspendue si la conservation de l'espèce n'est pas assurée

Biodiversité  |    |  L. Radisson

Par une décision (1) du 17 décembre 2020, le Conseil d'État a annulé l'arrêté de la ministre de la Transition écologique du 31 juillet 2019 qui avait autorisé la chasse de 6 000 courlis cendrés pour la saison 2019-2020. Une chasse autorisée, rappelle la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) à l'origine du recours, malgré plusieurs éléments défavorables : la directive oiseaux et le code de l'environnement qui imposent un moratoire pour les espèces en danger, le fait que cette espèce soit classée vulnérable sur la liste rouge de l'UICN, et l'avis négatif du comité d'experts sur la gestion adaptative.

Cette décision n'a pas de conséquences pratiques immédiates dans la mesure où elle porte sur la saison de chasse précédente et que cet arrêté avait été suspendu en urgence par la Haute juridiction le 26 août 2019. Mais elle a une portée plus large car elle fait évoluer la jurisprudence du Conseil d'État sur la chasse et les espèces en danger.

Ce dernier affirme en effet qu'il appartient au ministre chargé de la chasse « au vu des recommandations du comité d'experts sur la gestion adaptative (…), de suspendre la possibilité de chasser une espèce d'oiseau vivant à l'état sauvage en mauvais état de conservation, lorsque les données scientifiques disponibles sur l'espèce et sa conservation ne permettent pas de s'assurer que la chasse est compatible avec le maintien de la population et respecte une régulation équilibrée de l'espèce du point de vue écologique ». En l'absence d'élément scientifique permettant d'établir cette compatibilité, le juge administratif sera donc amené à annuler systématiquement les arrêtés autorisant la chasse d'espèces menacées.

1. Télécharger la décision du Conseil d'État
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-36756-decision-conseil-etat-courlis-cendre.pdf

Réactions28 réactions à cet article

"En l'absence d'élément scientifique permettant d'établir cette compatibilité, le juge administratif sera donc amené à annuler systématiquement les arrêtés autorisant la chasse d'espèces menacées." : il n'y a guère qu'au sein des fédérations de chasse, qui comptent comme chacun sait les premiers protecteurs de la nature... à coups de fusil, et des services "compétents" de l'Etat qu'on feint encore et toujours d'ignorer qu'il n'est pas très recommandé de tirer des effectifs d'espèces menacées... Il faut donc la menace de décisions de justice interdisant ces pratiques nuisibles pour espérer y mettre un terme : pathétique, ridicule et tellement révélateur du vrai visage du lobby de la chasse en France.
La veulerie, si ce n'est la compromission choisie, de certains personnels de services de l'Etat pose clairement une question fondamentale de respect de la démocratie, si ce n'est de l'état de droit, dans notre pays.

Pégase | 21 décembre 2020 à 22h29 Signaler un contenu inapproprié

Pour répondre aux propos du cheval ailé sur l'ensemble des points qu'il développe : services compétents, éléments scientifiques, comptabilité, menace, décision de justice, respect de la démocratie... que pensez vous du fait que le loup soit hyper protégé, interdit de chasse et qu'un berger risque 750 000 € d'amende et 2 ans de prison alors que le canidé est classé préoccupation mineure sur les listes rouges de l'UICN dans le monde en Europe et dans l'Europe commune?
Pathétique? Ridicule? Ou simplement révélateur du vrai visage des défenseurs de la nature qui ne subiront bien sur jamais l'ombre d'une contrainte physique, morale, financière ou psychologique du à cette surprotection?

ouragan | 22 décembre 2020 à 18h37 Signaler un contenu inapproprié

On manque d'infos pour savoir pourquoi l'espèce régresse, l'espace naturel en Europe n'a pas changé à ce point en 40 ans et surtout en France, il est possible qu'à l'inverse on ait relàché la pression sur les prédateurs divers qui se sont développés à leur aise.
Je vois dans mon étang il y avait un nid au centre une butte en hauteur ou j'ai supposé un nid de courlis, il n'y a pas eu de suites, les ragondins qui proviennent continuellement du voisin attaquent tous les nids au sol et bouffent les oeufs.
Il n'ont aucun prédateur en dehors des sangliers.
Ailleurs ça grouille de renards et autres.
Bien sur vu le désastre il faut cette année interdire cette chasse, mais c'est pas une solution à long terme, il faut que la nidification se fasse correctement sans prédateurs, oiseaux compris.
Définir qui est l'ennemi et le réduire.

pemmore | 22 décembre 2020 à 22h17 Signaler un contenu inapproprié

Enfin, la gestion adaptative transparait dans ce texte! Merci à ouragan, mais pour Pégase, vos attaques continuelles sur la chasse, les chasseurs, les autorités, ... bref tout ce qui peut représenter un avis contraire au vôtre, ne font que bloquer ma lecture, puisque je sais déjà ce que vous allez prétendre. La démocratie n'est pas le seul respect de votre avis, et uniquement celui-ci.

jmf | 23 décembre 2020 à 10h44 Signaler un contenu inapproprié

Navré de troubler la quiétude de votre lecture, jmf, mais il va bien falloir vous faire à ce que vous tombiez aussi sur des avis, souvent tranchés et cela de plus en plus, divergents du votre.
Lorsque qu'on se trouve à emprunter en pleine saison de chasse (en gros 9 mois sur 12 désormais si l'on compte aussi les traques aux "nuisibles"...) un chemin public et qu'on tombe sur un rassemblement de chasseurs, avec ou sans chiens, qui vous menacent d'un "Faut pas être là, on chasse nous !" pour vous faire rebrousser chemin, qu'on sait que chaque année des accidents d'un "loisir" avec armes de chasse tuent des gens qui n'ont rien à voir avec la chasse ou encore que la France flirte perpétuellement avec des condamnations de l'UE parce que les directives européennes sur la conservation de la nature y sont ostensiblement bafouées au bénéfice d'à peine plus de 1% de la population du pays, on ne peut s'empêcher de penser que droit et démocratie ont en effet de substantielles marges de progression au sein de l'Hexagone.
Le monde de la chasse s'entête à faire comme si l'exercice de ses passions doivent continuer à s'imposer au plus grand nombre (près de 99 % de la population, une paille !) sans qu'il y ait la moindre contestation et remise en question. C'est son droit d'aller dans le mur après tout. Mais vous n'empêcherez pas cette écrasante majorité de non chasseurs d'être de moins en moins silencieuse et passive et de plus en plus sourcilleuse quant au respect de ses droits.

Pégase | 23 décembre 2020 à 17h15 Signaler un contenu inapproprié

Pégase, Je crois que le droit de chasser est aussi un des éléments de notre bonne France. Je ne parle pas des "chasseurs" qui tireraient dans tous les sens, avant ou après un repas, ceux-ci devraient être au minimum virés des associations et des groupes constitués. Cela serait un honneur pour l'ensemble de la chasse. Mais il vous faut aussi reconnaître que si des offres de territoires chassables (ONF ou autre) existent, que les chasseurs louent aussi ces espaces pour chasser, souvent un jour par semaine, pour de 30 à 80 € de l'ha, il peut alors arriver qu'ils souhaiteraient être seuls ce jour là en forêt. Vous observerez aussi qu'ils portent un gilet orange et qu'il ne serait pas idiot pour un ramasseur de champignon d'en faire autant. L'espace peut être ouvert à tous, mais il semblerait bien que certains contribuent financièrement et d'autres pas, même si ces derniers vident les forêts des champignons (il existe une loi), s'y déplace en engins motorisés, laissent les chiens divaguer, y relâchent les chats, y organisent des circuits sans demander l'autorisation adéquate, ... Nous voyons aujourd'hui et heureusement, des accords entre les chasseurs et les autres utilisateurs de la forêt, c'est donc possible de cohabiter, mais uniquement si chacun respecte les règles établies et n'enflamme pas continuellement l'espace.

jmf | 23 décembre 2020 à 18h40 Signaler un contenu inapproprié

@Pegase,
ben ton message anti chasse dans ce cas précis, je comprend tout à fait, moi ça m'arrive aussi, mais ce ne sont pas des gens du village( à 4000€ euro l'ha de forêt voire 2000 on est chez soi) mais d'autres enfoirés arborant le droit de chasse qu'ils ont payé très cher, ça ne pose pas de problème de les engueuler, quand à mes fils c'est le concert de klakson.
Il viennent du 37!
Et évidement le même jour ou passent les vttistes, les randonneurs, pourquoi se gêner.
De plus utiliser les allées avec leurs 4x4 alors que c'est strictement interdit avec la bénédiction des agents de l'ONF.
Le mardi c'est la même origine, le fric en plus les chevaux , les chiens, les trompes.
Pour l'écologie réelle serait le vieil axiome, chacun chez-soi, dieu pour tous, les vaches seront bien gardées.
C'est ce qui s'est passé pendant le confinement, vttistes marcheurs du village, chasseurs de nuisibles du village, et les bestioles de partout qui ne se cachent plus et pas de chasse à courre.
Ca a été des semaines merveilleuses pour nous.

pemmore | 23 décembre 2020 à 19h31 Signaler un contenu inapproprié

Et que dirait un cheval ailé contre un chasseur qui chasse sur ses terres qu'il partage aussi avec les autres usager de la nature?
Sans vouloir excuser les abus des chasseurs, les accidents de chasse et le désagrément que la chasse cause aux touristes qui se baladent sur des terrains privés :
il faut savoir que les chasseurs sont propriétaires ou locataires ou actionnaires des terres sur lesquelles ils pratiquent leur loisir.
En France 5 millions de personnes possèdent un permis de chasse pour seulement 1,2 million qui pratiquent. Nombreux sont les non chasseurs qui soutiennent la chasse ne serais ce que pour la régulation de la faune sauvage.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/regulation-population-sanglier-cervides-chasse-17099.php4
Donc lorsque le cheval ailé affirme que 99% de la population est contre la chasse il se dévoile sous sa véritable image.
A ne pas oublier la chasse:
3,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires
elle apporte 2,3 milliards d’euros au PIB
27 800 emplois permanents.
47% des chasseurs s’impliquent dans le bénévolat
Selon une étude BIPE 2, les chasseurs contribuent à la nature à hauteur de 460 millions d’euros, alors que l’ensemble des actions des chasseurs vers la nature et vers la société (éducation à l’environnement, animation territoriale et venaison) représentent la somme folle de 2,9 milliards d’euros
Attention, de ne pas se brûler les ailes!

ouragan | 23 décembre 2020 à 22h13 Signaler un contenu inapproprié

Donc, si l'on suit l'instructif étalage de chiffres de mon tempétueux contradicteur, du moment qu'il y a de rondelets flux financiers, le menu peuple devrait silence, respect et servile obéissance aux barons de la chasse ? Le pognon roi, en somme ?
Ce chiffrage intègre-t-il d'ailleurs les transactions occultes qui échappent totalement à la fiscalité ? Je me souviens d'un inspecteur des impôts qui, il y a quelques années de cela, a émis l'intéressante idée d'enquêter de ce côté là dans mon département rural. Mais, chose curieuse, sa hiérarchie ne l'a jamais suivi...
De même, les municipalités seraient fort bien inspirées de classer dans leur PLU / PLUi les domaines chasse clos (ils se multiplient tels des petits pains) non en zone A ou forestière mais comme des parcs de loisirs, à la fiscalité bien plus avantageuse pour toutes ces communes désespérément en quête de recettes fiscales. Mais là non plus, pas de grande témérité sur ce dossier, malgré les reculades fiscales de l'Etat qui s'opèrent au détriment des budgets communaux et qui soumettent les équipes municipales à une pression croissante. C'est qu'il ne faudrait pas froisser certaines susceptibilités ni porter atteinte à certains intérêts qui ont le bras long... L'isolation de l'école ou le remplacement de la vieille chaudière fuel de la maison des associations attendront donc quelques années encore !
Ce sujet des gros sous de la chasse est décidément fort intéressant et je remercie ouragan de l'avoir abordé tout de go.

Pégase | 04 janvier 2021 à 16h02 Signaler un contenu inapproprié

Cela tombe de sens de ne pas chasser des espèces en danger !!!! C''est tellement évident que je ne m'explique comment une ministre ministre de la Transition écologique s'autorise de prendre un arrêté pour autoriser la chasse d'une espèce en danger !! C'est complètement absurde et plutôt antinomique ... mais bon avec la création de l'OFB cela doit être un vrai bin's dans le ministère concerné ...

EHB | 07 janvier 2021 à 16h33 Signaler un contenu inapproprié

@Pégase est-ce que votre inspecteur s'est penché sur le salaire du président d'une association environnementale de Savoie en 2000 : 650 000 francs! (10 000€ par mois)

ouragan | 07 janvier 2021 à 17h20 Signaler un contenu inapproprié

@ EHB : principalement parce que le ministère de l'environnement / écologie / transition écologique / etc. reçoit ses ordres de l’Élysée, lequel est en permanence grand ouvert aux grands pontes de la fédération des chasseurs. Idem pour le Parlement, où les défenseurs de la chasse sont sur-représentés parmi les sénateurs (le président G. LARCHER ne rate jamais une occasion de rappeler qu'il est lui-même chasseur et son attachement aux chasseurs) et les députés. Le ministère est lui même régulièrement sous pression directe des chasseurs et compte dans ses effectifs pas mal de hauts fonctionnaires largement sympathisants de la cause cynégétique, au détriment des textes de protection de la nature qu'ils sont sensés mettre en œuvre. Il y aussi pas mal de veulerie face à des représentants de la chasse qui savent très bien manier la menace (conditions de travail plus ou moins altérées, freins au bon déroulement de carrière, voire parfois même à l'intégrité physique) à peine voilée.
Cependant, l'entrisme de ce lobby est avant tout ce qu'il est parce qu'on veut bien le laisser faire à tous les niveaux décisionnels...

Pégase | 07 janvier 2021 à 17h34 Signaler un contenu inapproprié

Ce qui est ennuyeux c'est que beaucoup de problèmes sont causés par des animaux importés qui se transforment en prédateurs et sont la cause de la disparition d'autres espèces traditionnellement consommées par les humains.
Comme j'ai dit récemment un couple de courlis ayant tenté de s'installer au milieu de ma mare les oeufs bouffés par les ragondins, idem des colverts.
je viens de lire un rapport moyenne Loire Basse Loire, on détruit moulins et biefs pour soi-disant du jour au lendemain, saumons aloses et anguilles qui ne remontent plus, cette étude sur le silure montre que la bestiole se gave de poissons migrateurs pendant leur passage il y en a partout ça pullule et quand ça fait 100 kg, c'est tout de suite 30 kg de poissons qui ne reverront pas le ru qui les a vu naître.
Il n'éxiste pas encore d'aides pour l'éradication des ragondins, des silures, des frelons asiatiques,etc, ça pourrait créer de nouveaux emplois utiles à la société.

pemmore | 07 janvier 2021 à 18h06 Signaler un contenu inapproprié

@Pégase parfaitement d'accord sur le fait que la chasse est sur-présentée parmis nos dirigeants/élus. De plus il se cache derrière tous ces élus chasseurs une certaine vision de la chasse surtout pour ceux qui sont les plus favorisés et/ou font partie de la "pseudo élite" qui nous gouverne et truste par copinage tous les postes de décisions ...

EHB | 07 janvier 2021 à 18h19 Signaler un contenu inapproprié

@ pégase "le président G. LARCHER ne rate jamais une occasion de rappeler qu'il est lui-même chasseur et son attachement aux chasseurs"
Et si c'est un sénateur ou député écologiste qui rappelle son attachement aux militants est ce que çà vous pose un problème?

ouragan | 07 janvier 2021 à 18h22 Signaler un contenu inapproprié

Le "salaire" d'un président d'association environnementale départementale, ouragan ? S'il s'agit bien d'une association au sens loi 1901, un président est un élu bénévole. La subtilité juridique vous échappe sans doute mais les bénévoles ne peuvent percevoir de salaire pour leurs activités dans l'association dont ils sont membres. Tout au plus peuvent-ils obtenir des défraiements pour des dépenses inhérentes à l'exercice des missions confiées par leur association (remboursements de frais kilométriques pour missions confiées par le Conseil d'administration par exemple). Ce n'est donc pas du tout la même chose.
Alors n'hésitez surtout pas à nous prouver votre affirmation de "salaire à 10 k€ mensuel" ou "650 000 francs" (!!!) prétendument perçu par ce président !

Pégase | 07 janvier 2021 à 18h37 Signaler un contenu inapproprié

Pégase, Vous qui pourfendez les occupations des députés et sénateurs, en dehors des bancs de l'assemblée et du sénat, qui prétendez que le lobby pro chasse est continuellement en action, que pensez vous des groupes d'opposants à la chasse, de ceux qui accusent une meute de chasse à courre d'avoir tué et ceci à grands renfort d'expression dans les médiats. Que pensez vous de ceux qui veulent défendre les loups et les élèvent dans des conditions "très limite", en méconnaissance totale du principe d'éclatement de la meute et s'étonne du départ des jeunes mâles? Que pensez vous de ceux qui s'opposent à la chasse aux tourterelles en France, mais laissent faire un carnage en Espagne et en A du nord, tout en critiquant le moyen de gestion adaptative? etc... Le moyen de limiter les excès de la chasse peut se faire avec des personnes qui connaissent la nature en dehors des livres à colorier, qui vivent sur le terrain et pas en "milieu parisien". L'opposition systématique ville- campagne, utilisateurs du dimanche-contre ceux qui vivent de la nature tous les jours de par leur métier ou situation géographique, ne peut conduire qu'à un affrontement stérile qui ne fait que renforcer la volonté des lobbys pro chasse, ceux ci connaissant parfaitement ce dont ils parlent. Voyez les derniers accords entre les différentes associations qui profitent de la nature et les chasseurs, c'est là que se trouve le meilleur moyen d'avancer et non pas dans l'opposition systématique.

jmf | 07 janvier 2021 à 20h48 Signaler un contenu inapproprié

@pégase Comme je le dit souvent heureusement que le ridicule ne tue pas!
Enlevons le mot président sur lequel vous jouez pour noyer le poisson et tout le monde aura compris qu'il s'agit de dirigeant
Voici un extrait du livre de l'ex ministre de l’écologie Roselyne Bachelot : on apprend par le détail le scandale des attributions opaques de subventions aux associations de protection de la nature
"les subventions aux associations avaient augmentées de 39,6% entre 2000 et 2001, passant de 168,1 millions de francs à 234,7 millions (!) sans que le nombre de bénéficiaires évolue ni que les missions confiées soient plus importantes."
Contrastant avec les difficultés récurrentes dans d'autres secteurs, le social en particulier, la première chose qui sautait aux yeux était l'aisance financière des structures subventionnées…/…
Cette aisance financière avait conduit certains dirigeants à s'accorder des rémunérations qui feraient rêver…/… En 2000, …/… 650.000 francs pour le directeur d'une association savoyarde"

ouragan | 08 janvier 2021 à 10h50 Signaler un contenu inapproprié

@ jmf : beaucoup de ruraux comme moi (je vous retourne donc le procès en "opposition systématique ville-campagne") ont une idée assez précise de ce qu'est vraiment la chasse car ils voient de leurs propres yeux et au quotidien ce dont il retourne. En discutant avec des chasseurs modérés, souvent critiques de l'évolution générale du milieu cynégétique si ce n'est écœurés de ce que certains en font, ils constatent à quel point certaines pratiques sont largement condamnables. Car entre quatre yeux et à mots couverts, les gens se parlent en milieu rural (si, si !) et nombreux sont ceux qui ne versent pas dans les louanges d'une "nécessaire régulation" du "gibier" car ils savent pertinemment comment le cheptel de trophées potentiels est constamment nourri afin de satisfaire la clientèle des chasses commerciales, quitte à porter préjudice aux agriculteurs (dégâts gibier) et accroître les risques de collisions sur la route. Ils voient aussi des domaines agricoles et forestiers être rachetées par des investisseurs (souvent des urbains d'ailleurs...), clôturées pour chasser à l'année et partir en friche car le "gros gibier" apprécie.
Votre argument des chasse à la tourterelle (des bois, je suppose) est fallacieux : vous savez très bien qu'un quidam français n'a aucune prise sur les décisions d'autres pays (déjà qu'il n'a guère prise sur celles de son propre pays). A chacun donc de balayer devant sa propre porte et il y a déjà fort à faire en France.

Pégase | 08 janvier 2021 à 11h00 Signaler un contenu inapproprié

@ Pégase : parlons maintenant des défraiements des présidents
CONTRÔLE DES DEPENSES DES ONG par le sénat:
Les frais de mission et déplacements : "ils ne sont pas toujours encadrés par des textes, la plupart des missions ne sont pas motivées et les pièces justificatives ne sont pratiquement jamais jointes."
La Cour a pu observer que, d'une façon générale, les pièces ne sont pas - ou sont mal - contrôlées : les commissaires aux comptes locaux, lorsqu'il y en a, procèdent à des contrôles assez superficiels et, hormis sur les projets importants, il n'y a pas d'audit approfondi des dépenses par les structures centrales des organismes.

Le paiement de prestations essentiellement intellectuelles s'effectue par exemple sans aucune assurance que le service a été fait "

Voyez vous Pégase, il n'y a pas que les paysans et les chasseurs dans la vie. Attention la haine peut rendre sourd et aveugle!

ouragan | 08 janvier 2021 à 11h01 Signaler un contenu inapproprié

@ Ouragan : mais citez donc nommément cette association et ce "dirigeant", que l'on sache concrètement de quoi et de qui il s'agit. Parce que pour le moment, vous vous contentez seulement de nous asséner des éléments flous, non contextualisés ou encore des approximations douteuses.
Pour les justificatifs de frais et de missions faisant appel à des fonds publics, j'ai pour ma part plutôt connaissance de services administratifs de DIREN/DREAL, de préfectures ou encore de Conseils régionaux très sourcilleux de disposer de toutes les pièces comptables exigibles avant de verser le 1er et le dernier euro du. Le contrôle existe donc bel et bien et il est rigoureux, ce qui est sain s'agissant de fonds publics. Sans doute le Sénat n'a-t-il pas pris soin de consulter ces services, dont certains sont régaliens, pour la rédaction de ce rapport (qui d'ailleurs porte sur quelles structures ? a été rendu quand ?, etc. ; toujours ce même flou que vous entretenez sciemment). La profession des cabinets comptables et des commissaires aux comptes appréciera quant à elle la haute estime en laquelle vous la portez.
Quant à Mme BACHELOT-NARQUIN, s'agit-il de la même qui intervient sur l'émission radiophonique hautement éducative Les Grosses têtes et qui est depuis ministre de la culture (interdit de rire !) ? Celle-la même aussi que Nicolas HULOT qualifiait en son temps "d'erreur de casting" du gouvernement RAFFARIN tant elle était incompétente ? Vous savez choisir vos références !

Pégase | 08 janvier 2021 à 12h37 Signaler un contenu inapproprié

@ pégase quand on vous contredit Il vous en faut des infos pour vous convaincre. Tout le monde a remarqué que vous ne prenez pas autant de soins que moi à vous fournir les sources. Et je n'ai que 1500 caractères a dispo.

On peut dire que vous vous savez choisir vos références
Nicolat Hulot Le deuxième plus riche ministre du gouvernement
une maison de 240 m2 dans le 35
une maison de 334 m2 en Corse sur 3 ha de terrain
une maison de 116 m2 sur 3 ha dans le 74
un appartement de 48 m2 dans le 74
Une société par actions simplifiée dont il détient 99% des parts autrement dit une fausse société.
A ses débuts, Nicolas Hulot, amateur d’hélicoptère, d’ULM, de 4x4, de moto... est un aventurier qui ne pense qu'a s'amuser sans se soucier de l’environnement. Son émission aux budgets faramineux est subventionnée par Rhone Poulenc.
Nicolat Hulot possède 1 assurance vie 1 compte courant 2 comptes épargnes chez HSBC une banque au lourd passé et au présent sulfureux.En plus du blanchiment d’argent de la drogue et du terrorisme, HSBC est impliquée dans de nombreuses affaires frauduleuse et épinglé entre autre par Green Peace pour environnement.
1 compte chez Amundi dont l’actif de plus de 1000 milliards est dirigé par Yves Perrier personnage qui nous explique : « Tout ce que je demande, c’est que l’on se plie à ma volonté, après un temps de discussion raisonnable ».

ouragan | 08 janvier 2021 à 14h28 Signaler un contenu inapproprié

@ Pégase, bon puisque l’enquête du Sénat de plus de 500 pages et la conclusion de la cour des comptes ne vous suffit pas :
Toute personne imaginant que l’argent de Greenpeace est dépensé pour l’environnement fait fausse route. Ils ne voyagent qu’en classe affaires, mangent dans les meilleurs restaurants et mènent une vie de jet-set écologiste. (…) La principale raison expliquant la priorité accordée aux baleines, c’est que cela rapporte de l’argent. Bjorn Oekern (ancien directeur de Greenpeace Norvège)

“Qui a tué l’écologie ?, FNE, WWF, Greenpeace et la fond Nicolas Hulot… : Ces ONG sensées défendre l’environnement et la qualité de vie de ses habitants sont inefficaces au possibles. Escroquerie, enfumage, magouilles financières…Par Fabrice Nicolino, avec lequel je suis souvent en conflit pour d'autres sujet comme le loup et l'ours, journaliste environnemental blessé lors de l'attentat de Charlie Hebdo.
Je sais que ça ne vous suffira pas mais il faut vous y faire, il n'y a pas que les chasseurs et les paysans dans la vie.

ouragan | 08 janvier 2021 à 14h59 Signaler un contenu inapproprié

Justement, ouragan, sauf erreur de ma part, je n'ai toujours pas vu de votre part des infos précises quant au cas de ce fameux "dirigeant" d'association de Savoie qui se vautrerait dans le luxe avec un salaire de 10 k€. Vous avez mieux que des chiffres issus d'on ne sait où ou non ?
Ça a vraiment l'air de vous passionner, le patrimoine des autres. Même si je suis loin d'être un aficionados de HULOT (notamment pour sa propension, comme vous le mentionnez et là nous sommes d'accord, à s'être bien éclaté étant jeune sur TF1 sans se soucier de l'origine des fonds puis à venir ensuite donner à tous des leçons de responsabilité écologique). Si tous ceux qui disposent d'un compte courant, d'un compte épargne et d'une assurance-vie atterrissent sur votre liste noire, elle doit être fort longue. Chacun s'occupe comme il le peut.

Pégase | 08 janvier 2021 à 17h34 Signaler un contenu inapproprié

Quant à Fabrice NICOLINO, s'il est bien un journaliste d'investigation hors pair, il lui arrive aussi de se brûler les doigts avec son propre vitriol et de se laisser emporter à jeter le bébé avec l'eau du bain. Un article paru en 2011 dans Le Point (à https://www.politis.fr/blogs/2011/04/le-medef-en-revait-fabrice-nicolino-la-fait-demolir-le-monde-associatif-13838/) donne un point de vue nettement plus nuancé sur le sujet et rétablit fort à propos quelques vérités. A chacun de se faire son opinion.

Pégase | 08 janvier 2021 à 18h05 Signaler un contenu inapproprié

@ pegase Sans commentaire, au moins les lecteurs vont pouvoir se faire une opinion. Etes vous sur d’être un cheval ailé?
J’opterai plutôt pour un caméléon!
Clap de fin

ouragan | 08 janvier 2021 à 22h33 Signaler un contenu inapproprié

Un clap de fin qui vous arrange bien, ouragan, puisque vous ne nous avez toujours pas transmis le moindre élément crédible quant aux prétendus émoluments pharaoniques qu’octroierait selon vous cette association à son "dirigeant". Bref, du vent (caractéristique d'un ouragan finalement) !

Pégase | 09 janvier 2021 à 11h09 Signaler un contenu inapproprié

Les sources citées dans le livre de Roseline Bachelot proviennent du rapport d'enquête sur le financement des associations intervenant dans le champ de l'environnement par le Ministère de l'Ecologie et du Développement durable établi par l'inspection générale des finances (Ref. n° 2002-M-027-01) et l'inspection de l'environnement (Ref. n° IGE/02/033)

ouragan | 09 janvier 2021 à 12h25 Signaler un contenu inapproprié

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