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Actu-Environnement

Eléphants, baleines, tigres et requins au sommaire de la CITES

Le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) tiendra sa prochaine conférence triennale à La Haye, du 3 au 15 juin prochain. La Convention, connue par son sigle Convention on International Trade in Endangered Species (CITES) ou encore comme la Convention de Washington, est un accord international entre Etats. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.
Cette convention a été préparée suite à une résolution adoptée en 1963 à une session des membres de l'UICN (l'actuelle Union mondiale pour la nature). Le texte de la Convention a finalement été adopté lors d'une réunion de représentants de 80 pays tenue à Washington, Etats-Unis d'Amérique, le 3 mars 1973 ; le 1er juillet 1975, elle entrait en vigueur.
Les 2.500 représentants gouvernementaux provenant de 171 pays participant à la conférence examineront notamment 40 nouvelles propositions visant à amender les règles applicables à des espèces particulières.

Depuis plus de 30 ans, la CITES joue un rôle important en défendant les espèces sauvages du monde contre l'exploitation illégale. Les défis urgents à relever au 21e siècle – atteindre l'objectif de 2010 de réduire le taux de perte de diversité biologique ainsi que les buts de développement du Millénaire en 2015 – impliquent qu'une CITES modernisée, qui va de l'avant, est à présent plus nécessaire que jamais, a déclaré M. Achim Steiner, Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), qui administre le Secrétariat de la CITES. Il est vital que la CITES continue d'évoluer afin de pouvoir réagir efficacement aux défis croissants que notre environnement naturel et les communautés qui en dépendent le plus doivent relever. Le débat sur l'inscription aux annexes de nouvelles espèces marines et forestières de grande valeur sera un indicateur important de la direction que la CITES est susceptible de prendre ces prochaines années, a déclaré M. Willem Wijnstekers, Secrétaire général de la CITES.
Des propositions visant à permettre le commerce international d'ivoire d'éléphant constituent les points les plus controversés parmi les dizaines de propositions devant faire l'objet d'un vote. D'autres espèces clés dont le sort pourrait être décidé à la conférence de la CITES incluent les baleines (le Japon poursuit sa stratégie de reprise de la chasse commerciale), les tigres (les quelques propriétaires chinois d'élevages de tigres font pression pour légaliser leurs opérations commerciales illicites), ainsi que la faune et la flore en général (les nations en faveur du commerce des espèces redoublent d'efforts depuis plusieurs dizaines d'années en vue d'affaiblir le mandat de protection de la CITES).

Selon un nouveau rapport de TRAFFIC, le réseau de surveillance du commerce des espèces sauvages, l'Union européenne (UE) est le plus gros importateur d'animaux et de plantes sauvages, principalement de bois tropicaux, de caviar, de peaux de serpents et de reptiles vivants.

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