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Actu-Environnement

Ouverture de la semaine climatique aux Nations Unies

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exhorté mardi la centaine de chefs d'Etat et de gouvernement réunis à New York pour un Sommet sur les changements climatiques à apporter un véritable soutien aux objectifs de la Conférence sur les changements climatiques de Copenhague de décembre 2009 et à réduire de façon drastique les émissions de gaz à effet de serre.

''Echouer à aboutir à un large accord à Copenhague serait moralement inexcusable, de courte vue d'un point de vue économique et politiquement peu judicieux'', a martelé le Secrétaire général à l'ouverture de ce sommet rassemblant près de 100 chefs d'Etats et de gouvernement au siège des Nations Unies.

''Copenhague offre une nouvelle voie. La conférence peut servir de catalyseur à une économie mondiale fondée sur une croissance faible émettrice [de carbone] qui peut renforcer le développement durable et sortir des milliards de personnes de la pauvreté'', a souligné le Secrétaire général.

Le président chinois Hu Jintao s'est engagé à réduire ''notablement'' les émissions de gaz à effet de serre rapportées à la croissance économique d'ici 2020 comparativement à 2005.

''Nous allons notablement réduire nos émissions de dioxyde de carbone par point de croissance économique d'ici 2020 comparativement à leur niveau de 2005'', a-t-il dit devant le sommet de l'ONU sur le changement climatique.

''Deuxièmement nous allons vigoureusement développer les énergies renouvelables et l'énergie nucléaire'', a-t-il ajouté dans une intervention très attendue.

''Nous allons accroître la part des énergies non-fossiles dans la consommation du pays à environ 15% d'ici 2020'', a aussi précisé M. Hu.

Le président français Nicolas Sarkozy en a appelé à la création d'une Organisation mondiale de l'environnement pour mettre en œuvre les décisions de Copenhague et fédérer l'action des quelque 60 organisations internationales qui oeuvrent en faveur de l'environnement.

Le président américain Barack Obama a déclaré qu'il était ''déterminé'' à agir contre le réchauffement climatique, mais a reconnu que ''le plus dur'' restait à faire d'ici le sommet de Copenhague en décembre.

Il a affirmé la responsabilité que les pays riches ont de donner l'exemple. Il a rappelé son objectif de ramener les émissions américaines de gaz à effet de serre à leur niveau de 1990 d'ici à 2020.
Il a dit qu'il travaillerait à une suppression des subventions publiques aux carburants provenant des énergies fossiles quand il réunirait les dirigeants du G 20 jeudi et vendredi à Pittsburgh (est des Etats-Unis).
La kenyane prix Nobel de la Paix Wangari Maathai a exhorté les pays industrialisés à prendre des décisions « justes » en faveur des sept milliards d'habitants de la planète qui ne sont pas responsables des changements climatiques à venir.

Avec AFP

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