Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Gaz réfrigérant : le Conseil d'Etat donne raison à Mercedes contre l'Etat

Le juge des référés du Conseil d'Etat vient de demander la reprise des immatriculations de certaines Mercedes sous deux jours. Il a rejeté l'argument de la nuisance environnementale avancé par le gouvernement.

Transport  |    |  P. Collet

"Le juge des référés du Conseil d'État suspend le refus du ministre d'immatriculer les Mercedes classes A, B, CLA et SL et enjoint de permettre cette immatriculation dans les deux jours". C'est ce qu'indique le Conseil d'Etat qui vient de rendre ce mardi une ordonnance favorable à Mercedes (1) dans le litige qui l'oppose au gouvernement français au sujet de l'homologation des nouveaux modèles Mercedes utilisant le gaz réfrigérant R134a, interdit en Europe depuis le 1er janvier 2013.

Le juge des référés a considéré qu'il existe un doute sérieux sur la légalité de la décision prise par le gouvernement et que l'urgence se justifie. Il a donc suspendu la décision empêchant depuis mi-juin les immatriculations des Mercedes classes A, B, CLA et SL.

Pas de nuisance grave pour l'environnement

Selon le juge des référés, le décision ministérielle s'appuie sur une application inexacte de l'article R. 321-14 du code de la route, qui permet au ministre chargé des transports de déroger temporairement à la libre commercialisation et à la libre mise en circulation des véhicules lorsque les véhicules, systèmes ou équipements en cause "compromettent gravement la sécurité routière ou nuisent gravement à l'environnement ou à la santé publique".

Le juge ne suit pas les pouvoirs publics qui estiment que le fait que les véhicules utilisant le gaz aujourd'hui interdit émettent environ 650 kg de plus de CO2 sur leur durée de vie que ceux équipés du nouveau gaz représente un danger pour l'environnement. "Les quelque 4.500 véhicules dont l'immatriculation est actuellement bloquée émettraient ainsi de l'ordre de 2.800 tonnes équivalent CO2", rappelle l'ordonnance du Conseil d'Etat. Or, sur l'ensemble des véhicules immatriculés en France en 2013, seuls les nouveaux modèles (soit 6% des véhicules neufs commercialisés en 2013) utilisent le nouveau gaz réfrigérant, soit 1,74% des immatriculations. "Dans ces conditions, (…) il n'apparaît pas que la mise en circulation en France des véhicules concernés par la décision contestée puisse être regardée comme étant de nature, par elle-même, à nuire gravement à l'environnement", indique l'ordonnance.

Quant à la distorsion de concurrence dont bénéficierait Mercedes vis à vis de ses concurrents qui respectent la nouvelle règlementation européenne, le Conseil d'Etat explique que de tels arguments "sont étrangers aux motifs limitativement énumérés par l'article R. 321-14, lesquels sont seuls susceptibles de justifier des refus d'immatriculation temporaire en application de cette clause de sauvegarde".

Enfin, l'urgence est justifié par "la persistance du blocage [qui ne peut] qu'exposer la société ainsi que le réseau de ses distributeurs à des annulations de commandes ainsi que des pertes de ventes et de clients, leur occasionnant ainsi, de manière suffisamment certaine et alors même que la décision contestée n'a qu'une portée temporaire, un grave préjudice commercial, financier et d'image", explique le Conseil.

Le ministère des Transports prend acte de la décision du juge des référés au Conseil d'Etat. "L'immatriculation de ces véhicules est par conséquent autorisée de manière temporaire sur le territoire national, jusqu'à la décision définitive du Conseil d'État", explique-t-il, ajoutant cependant que "la décision du Conseil d'Etat ne préjuge en rien du fond du dossier. Le juge des référés a en effet constaté dans sa décision qu'il n'était pas habilité pour se prononcer sur la légalité des décisions des autorités allemandes qui ont autorisé l'homologation des véhicules".

Application d'une directive de 2006

A l'origine de la polémique entre Mercedes et la France se trouve l'application de la directive européenne 2006/40/CE relative aux émissions provenant des systèmes de climatisation des véhicules à moteur. Le texte stipule que le gaz réfrigérant hydrofluorocarbone (HFC)-134a (le R134a) doit être remplacé par un autre gaz. En cause, le potentiel de réchauffement global du R134a qui culmine à 1.300, alors que la directive stipule que "les systèmes de climatisation installés dans des véhicules réceptionnés le 1er janvier 2011 [date reportée au 1er janvier 2013 en raison des difficultés d'approvisionnement, ndlr] ou après cette date ne contiennent pas de gaz à effet de serre fluorés dont le potentiel de réchauffement planétaire est supérieur à 150".
Alors qu'en septembre 2012 Daimler a fait part de son intention de continuer à utiliser le R134a, l'agence fédérale allemande pour l'automobile lui a accordé une autorisation d'utilisation. Selon l'AFP, aucun pays, hormis la France en juin 2013, n'a soulevé de difficulté. Pour sa part, l'exécutif européen a écrit au gouvernement allemand pour "lui dire ce qui ne va pas avant de déclencher une procédure d'infraction", a indiqué le commissaire européen à l'Industrie, Antonio Tajani. Les autorités allemandes disposaient alors de dix semaines, soit jusqu'au début du mois de septembre, pour se mettre en règle.
La France s'oppose à Mercedes depuis juin

Les véhicules Mercedes de type Classe A, B, CLA et SL ne sont plus immatriculés en France depuis juin en raison de l'utilisation dans leur système de climatisation du gaz réfrigérant R134a, interdit depuis le 1er janvier (voir encadré). "Seules les nouvelles voitures font l'objet de cette mesure", précisait en juillet à l'AFP un porte-parole de Daimler, ajoutant que le constructeur automobile allemand fournissait des voitures d'un autre modèle à ses clients confrontés à l'impossibilité d'immatriculer les voitures concernées. Aujourd'hui ce sont quelque 4.500 véhicules qui attendent de pouvoir être immatriculés, dont 2.700 ayant déjà trouvé acquéreur.

Le ministère de l'Ecologie a décidé en juin 2013 de suspendre provisoirement la délivrance du code national d'identification nécessaire à l'immatriculation de véhicules sur le territoire national. Dans la foulée, le tribunal administratif suspendait la mesure, poussant le gouvernement à utiliser les grands moyens : appliquer la "clause de sauvegarde" prévue par la directive en attendant une position claire de la Commission européenne sur l'application de la réglementation européenne concernant les gaz réfrigérants. La Commission "a récemment déclaré inacceptable et contraire à l'esprit de la directive les démarches menées par Daimler et a rappelé le cadre juridique permettant aux États membres de mettre en œuvre une clause de sauvegarde", expliquaient alors les services de Roquelaure.

Daimler et ingénieurs automobiles divisés

Daimler refuse d'utiliser le nouveau gaz R1234yf car il serait facilement inflammable et, en cas d'accident, le véhicule pourrait rapidement prendre feu, selon des tests menés par le groupe. Pour l'instant, il n'existerait pas d'alternative sûre et efficace, avance Mercedes qui espère qu'un nouveau produit moins inflammable pourra être utilisé "au cours des prochaines années". Cet argument avait déjà été avancé par l'eurodéputée EELV Michèle Rivasi qui en janvier 2012 indiquait que le R1234yf s'enflammait à basse température (405°C) et que son inflammation produisait du fluorure d'hydrogène, qui se transforme en acide fluorhydrique, extrêmement toxique et corrosif. "On va remplacer un gaz toxique pour la planète parce qu'il émet beaucoup de CO2 par un autre produit qui est inflammable et très toxique en cas d'incendie au contact de l'eau. En cas d'accident, les conséquences seront dramatiques, à la fois pour le conducteur et pour les pompiers", expliquait-elle.

De leur côté, les fabricants du R1234yf, Honeywell et Dupont qui détiennent les brevets, ont procédé à des tests qui, selon eux, contredisent les affirmations de Daimler. De même, la Société des ingénieurs automobiles (la SAE International) a mis en place en 2012 un groupe de travail sur la sécurité du R1234yf. En février, la SAE International expliquait poursuivre ses travaux d'évaluation des risques potentiels associés à ce gaz réfrigérant, tout en indiquant que "le haut niveau de confiance dans le fait que le R1234yf puisse être utilisé de façon sûre dans les applications automobiles continue de croître". Et de conclure que "le R1234yf ne pose pas de risques plus importants que les autres fluides du compartiment moteur". Des propos qui, pour l'instant, n'ont pas convaincu Daimler.

1. Consulter le document.
http://www.conseil-etat.fr/fr/selection-de-decisions-du-conseil-d-etat/ordonnance_27_aout_2013_societe_mercedes-benz_france-.html

Réactions20 réactions à cet article

Cela s'appelle baisser son pantalon.
Un produit est interdit en Europe, une entreprise européenne continue à l'utiliser et nous autorisons son importation...
Imaginons que Renault soit dans le même cas en Allemagne... personne n'a le moindre doute sur le rejet absolu et sans discussion.
Mais ici ces exportateurs se drapent dans le manteau de la "Deutsch Qualität", dans celui de champion (autoproclamé) de l'écologie uniquement pour faire l'économie des remises en cause de leur produit.
J'aurais aimé entendre A. Montebourg sur le sujet.

VD69 | 28 août 2013 à 09h59 Signaler un contenu inapproprié

s'agit-il encore d'une affaire de gros sous ??? comment se fait-il que mercedes, une boite d'envergure, toujours en avance, de conception et de mentalité allemande sort encore des véhicules en surproduction de CO²... La pollution ne date pas d'hier, comment autant de laxisme à tous les niveaux de la pollution...Rio , Kyoto ...des discours et des signatures parties en fumée...Une HONTE POUR L HUMANITÉ....

BERTRAND | 28 août 2013 à 10h03 Signaler un contenu inapproprié

Perso je suis frigoriste, et protégé le cycle d'une température de 400°c c'est pas si compliqué que ça, et n'en déplaise a Daimler, mais il vaux mieux une pollution locale et ponctuelle, incendie d'un véhicule, ou fuite d’ammoniac pure, que une pollution globale et permanente comme les moteur de forte cylindrée qui consomme beaucoup d’oxygène ou une fuite de R134a avec un GWP a plus de 1000 fois 1g de CO2

frigo | 28 août 2013 à 11h29 Signaler un contenu inapproprié

Je me marre !

Si je comprends bien l’argumentaire de certains "euro-écolo-rigolo", il vaut mieux sacrifier à la mode de la chasse au CO², même si c’est au risque de la vie humaine ?
Car, l’accident, cela arrive, et pas qu’aux autres…
A moins que, une famille qui grille dans sa bagnole, cela passe dans les "dommages collatéraux", en sommes ?
Grillés au nom de la chasse au vilain CO² ???
Même ici, un intervenant ose l’écrire :
" …il vaux mieux une pollution locale et ponctuelle, incendie d'un véhicule… "
(Frigo Aujourd'hui à 11h29).
Je pense que Frigo jouera une autre musique s’il se trouve dans le dit véhicule.

Pour ma part, je trouve la décision de Daimler très courageuse.
Evidement, comme Mercedes à la réputation d’être un produit pour nantis, "Dupont-la-Joie" monte illico au créneau…
Salaud de riches !
J’informe en passant que Toyota va aussi cesser d’utiliser ce gaz R1234yf, pour les mêmes raisons que Daimler.
Mais là, je pari que cela va passer "en loucedé", car Toyota, ce sont des emplois en France.

Je pense de plus en plus que l’on a besoin des écolos comme un poisson d’une bicyclette.
Enfin, il y en a tout de même quelque uns d’honnêtes, comme cette Mme Michèle Rivasi.

Au fait, Honeywell et DuPont, ce sont deux entreprises made in USA, déjà soupçonnées d’entente commerciale illicite…

Tireman | 28 août 2013 à 12h38 Signaler un contenu inapproprié

Encore un sujet dont il faut mieux rire ! En cas d'incendie, la moindre fumée constitue déjà un milieu impropre à la vie du fait de l'absence d'oxygène, sans pour autant avoir besoin de rechercher les composés secondaires.

Si vraiment, on doit s'inquiéter de ceux-ci, il faut savoir que les principaux polluants rencontrés dans les fumées d’incendie sont les suivants :

- Le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde de carbone (CO2) : produits de combustion les plus fréquents et les plus abondants. La quantité globale de CO produite est du même ordre de grandeur pour tous les matériaux, qu’il s’agisse de produit compact ou expansé, de mousse souple ou rigide, de matière plastique ou de matériau traditionnel comme le bois ...

- L’acide cyanhydrique (HCN) : produit libéré avec les polyamides, les polyacrilonitriles, les polyacrylonitriles butadiène styrène (ABS), les polystyrènes acrylonitrile (SAN) et les polyuréthannes, les polymères nitrés et les matières azotées naturelles ou synthétiques.

- Les oxydes d’azote ou les vapeurs nitreuses NOx (NO, NO2) : produits libérés avec les polyacrylonitriles, les polyamides ...

- L’acide chlorhydrique (HCl) : produit libéré dans le cas des PVC et des synthétiques ignifugés avec du chlore.

- L’acrylonitrile ou le cyanure de vinyle : produit libéré par les SAN et les ABS.


- Le styrène : produit libéré par la combustion des polystyrènes.

etc

Une grande majorité de ces matériaux sont présents de longue date dans nos autos, non ?

Pascal | 28 août 2013 à 17h02 Signaler un contenu inapproprié

effectivement l'incendie de voiture est un mauvais exemple car des fumées sont dégagée et pollue l’atmosphère, mais par contre la fuite d’ammoniac et bien adapté car au dessus de 700 milligramme par m3 d'air il et mortelle donc la fuite d'une patinoire par exemple n'alter en aucun cas l’atmosphère globale car très volatile et sensible au uv.

Par contre si si l'on continue a balancer des polluant globale dans l'air alors c'est le globe qui vas ressemblé a une voiture qui brûle

mais je ne vois même pas pourquoi j'écris ça puisque tous le monde s'en fous de savoir si le taux d’oxygène dans l'air baise d'année en année

frigo | 29 août 2013 à 00h57 Signaler un contenu inapproprié

C'est pas pour dire cher monsieur Tireman, mais dans une voiture fonctionnant au diesel, à l'essence ou au GPL, sortir l'argument du risque de combustion d'un gaz réfrigérant à 400°C est complètement marginal.
Je pense qu'on peut oublier ce risque sur un petit réfrigérant. En cas d'accident, l'inflammation du carburant (en dessous des 400°C ?) reste le grand danger de mort.
J'ajouterai que même pour le carburant on a fait en sorte de réduire les fuites et les pollutions continue.
Ici la prévention passe par le changement de fluide. Soit.

Aucun argument de la par de mercédes ou de toyota n'est recevable. Le seul et l'unique vérité est que le nouveau fluide coûte bien plus cher que l'ancien. C'est tout.

Terra | 29 août 2013 à 11h48 Signaler un contenu inapproprié

Rire !
En réponse au commentaire de Frigo, commentaire que je reproduis in extenso :
« …si le taux d’oxygène dans l'air baise d'année en année »…
Alléluia, l’avenir de l’oxygène est assuré !

Mon cher Terra, déjà, j’ai toujours eu la plus grande méfiance vis-à-vis du GPL, bien que reconnaissant ses « plus » au niveau « écologique ».
Je ne suis pas le seul, puisque ce type de véhicule est indésirable dans bien des parkings, dans la majorité des ferries, et est la bête noire des pompiers.

Je pense que l’hydrogène (en fait le dihydrogène) sera un des vecteurs énergétiques du futur, en remplacement de l’énergie pétrolière dont l’extinction est relativement proche.
Mais, sachant que ce gaz est hautement inflammable et explosif, cela se fera obligatoirement avec des technologies appropriées.

« Aucun argument de la par de Mercedes ou de Toyota n'est recevable » dites vous.
Une adaptation du fameux « circulez, il n’y a rien à voir », je suppose ?
De plus, croyez-vous que le prix soit un problème pour Mercedes ?

Enfin, et pour conclure, je préfère à la climatisation la technique de fenêtre ouverte, c’est un choix.

Tireman | 30 août 2013 à 11h54 Signaler un contenu inapproprié

Mercedes est comme tout les producteurs de biens. Il ne va pas payer plus cher un produit ayant la même efficacité. Surtout que niveau CO2 ses grosses berlines s'en moque je pense.
Pour Toyota la raison financière est (comme pour tous) la plus importante.
L'écologie n'est acceptée que si elle est rentable. Car en changeant de produit on change de process. Il y a certainement des ligne à revoir ou une organisation à refaire. Des stockage à sécurisé ou autres éléments périphériques en plus du surcout produit "pur"
Et ça même mercedes le comprends bien.
Sortir l'argument de l'inflamabilité est ridicule. En cela (et uniquement cela) l'argument n'est pas recevable (bref les arguments qu'ils ont présenté). Si c'était des voitures électriques ou à air comprimé ou que sais-je, il le serait. Mais pour des voitures fonctionnant au pétrole, c'est un doux euphémisme je trouve. Si mercedes ou toyota trouve de vrais arguments je serai heureux de les entendre. En attendant, faut pas prendre les gens pour des ânes. C'est avant tout une question de sous.

A bonne entendeur.

Terra | 30 août 2013 à 14h10 Signaler un contenu inapproprié

« A bon entendeur » Mon cher Terra ?
En gros seul votre théorie est la bonne, et les autres sont balayées par votre superbe ?
« A bon entendeur », désolé, il est des moments ou je suis, de manière chronique, un bon « malentendant ».
Traiter comme vous le faites « d’euphémisme » les différents degrés d’inflammabilité des divers corps chimiques me parait dénoter, soit une parfaite mauvaise foi, soit une méconnaissance notoire de ce que l’on nomme « le point d’éclair ».
Ensuite, il faut tenir compte d’autres paramètres tels que la propagation, l’environnement, etc.
Si les diverse normes internationales de sécurité on créées une graduation dans l’échelle des risques afférent aux manières inflammables, c’est probablement aussi par souci « d’euphémisme » ?
Que vous désiriez donner votre avis, est chose parfaitement louable, mon cher Terra.
Que vous vouliez en faire une vérité première, absolue et incontestable en est une autre.
Au nom du « politiquement correct », l’écologie devient aujourd’hui, l’égale d’une secte, avec sa dogmatique et sa « sainte inquisition ».
Désolé, je reste un « hérétique » !
Mais, comme je le dis toujours, ce n’est que mon avis…

Tireman | 30 août 2013 à 15h38 Signaler un contenu inapproprié

ha oui d'accord j'ai oublier d’appuyer deux fois sur la touche "s" pour le mot "baisse", ouais enfin personne n'est parfait et de plus ce n'est pas le sujet.

je vous suggère de vous cultiver un peu plus Tireman au lieu de raconter des âneries comme "Dupont et Honeywell made in US" et Solvay pendant que vous y êtes, ou dire que "croyez-vous que le prix soit un problème pour Mercedes" non mais vous croyez quoi ? c'est une entreprise comme toutes les autres.

pour ma part en tant que professionnel du froid les propos de Terra sont tout à fait justes.

frigo | 30 août 2013 à 16h15 Signaler un contenu inapproprié

Allons. Ne soyez pas idiot !
A bon entendeur est à comprendre au sens d’au revoir. Tous l'ont compris (mais pas l'sujet).
Je n'essaye pas d'imposer une vérité quelconque. Je ne me prétend absolument pas écolo. Ce que je dis est du bon sens. Les industriels n'ont rien à faire de l'écologie. Ils l'a mettent en avant lorsque cela leur rapporte. Comme tout a un coût ils sont obligés de prendre en compte tous les capitaux, dont l'immatériel (capital image, vente, greewashing ... )
Étant chimiste de formation je connais bien le point éclair. Et donc oui. Dans une voiture, s’inquiéter d'un point éclair (ici plutôt un point d'auto inflammation) de 400°C pour un produit (que je n'ai pas vérifié je ne connais pas le produit) lorsqu'on roule dans une voiture rempli de gazole, ou de sans plomb, oui c'est un doux euphémisme.
On a des réservoirs de 60L de carburant bien inflammables mais en cas d'accident le danger vient des quelques litres de réfrigérant ? Ah oui, moi aussi j'en ris encore.
Mais parlons du point éclair, je doute que les conditions de température et de pression pour une auto inflammation soient facilement réunies, mais bon.
Vous qui savez cela, quel est le point éclair du gazole ? Classé comme combustible il est supérieur à 55°C. Auto inflammation à 220 °C... Alors votre réfrigérant il est assez tranquille pendant ce temps. Et l'essence ? ... point éclair à quoi - 50 ? auto inflammation 250 °C par là ?

A bon entendeur ? ... Allez au revoir mon cher Tireman

Terra | 30 août 2013 à 16h44 Signaler un contenu inapproprié

Mon cher Frigo, vous me suggérez de me "cultiver" ?
Honeywell, siège social Morristown, New Jersey, USA.
DuPont, (de son nom complet : E.I. du Pont de Nemours et compagnie), siège social Wilmington, Delaware, USA.
Et puisque vous me posez la question, Solvay, siège social Neder-Over-Heembeek, Bruxelles, Belgique.
Au sujet de l’entente illicite entre ces deux entreprises made in USA :
La Commission européenne a ouvert le 16 décembre 2001 une procédure en matières d’ententes et de positions dominantes envers les deux fabricants de réfrigérant pour les systèmes de climatisation de voitures. (au sujet du 1234yf).
(Cf. Commission Européenne - IP/11/1560 16/12/2011)
Qui dit des âneries ?
Je peux ?
Merci.

Mon cher Terra, puisque Frigo parle de "se cultiver", je vous invite à prendre connaissance de la signification exacte de l’expression : "A bon entendeur"…
Cette expression qui date du XVIIe siècle est en général une menace, un avertissement plus ou moins voilé. (cf., le dictionnaire des expressions).
Veuillez donc m’excuser si je pratique la langue française telle qu’elle doit l’être…

J’apprécie votre brillante démonstration, mais je pense qu’il a du vous échapper que je ne faisais que prétendre que la présence d’un composer à base de dihydrogène allait amplifier les dangers déjà existant du fait de la présence des hydrocarbures, dans le cas d’un accident, bien entendu…

Mais, je suis heureux de vous avoir fait rire, c’est si rare de nos jours !
Bien à vous.

Tireman | 30 août 2013 à 17h23 Signaler un contenu inapproprié

A l'attention de Frigo :
Lire :
"La Commission européenne a ouvert le 16 décembre 2011 ... etc."
Et non pas 2001 !
Quant à la bévue que vous aviez commis, c'est le coté amusant du lapsus que j'ai relevé, rien de plus !

Tireman | 30 août 2013 à 17h42 Signaler un contenu inapproprié

La forme toujours la forme et rien que la forme ...
Si vous souhaitez parler comme au XVII c'est vous que cela regarde. Moi j'appelle cela du vieux françois.

Je m'en tiens aux fait. Et au sujet de l'article. Lorsqu'il s'agira de français et de grammaire je me tairai.
En attendant je parle point éclair. Je parle combustion et je pare des vérité que cachent nos constructeur automobile qui sont peut prompt à simplement dépenser de l'argent.
Ce que j'ai contesté ici c'est l'argumentaire. Il n'y a pas de VRAI raisons de sécurité. Ici c'est avant tout une affaire de gros sous.

C'est quand on a plus d'argument qu'on élargit le débat.

A BON ENTENDEUR !

salut

Terra | 30 août 2013 à 18h02 Signaler un contenu inapproprié

Pourquoi tant de hargne, mon cher Terra ?
Si je vous résume, béotien, et fier de l’être ?
C’est votre choix.
De plus, il semble que ce mépris affiché pour sa propre langue maternelle soit à la mode…
Mais si chacun ici utilise sa conception personnelle de la langue française, nous allons droit vers un avatar de la tour de Babel.

Pour le reste, ma foi, j’en reste aux arguments que j’ai déjà développés, et, sincèrement, vous ne me donnez aucune raison, ni dans le fond, ni dans la forme, de les remettre en question.

Bien à vous.

Tireman | 02 septembre 2013 à 10h07 Signaler un contenu inapproprié

Et votre seul argument (comme mercedes) est que le nouveau produit est inflammable.
Et je le redis, inflammable à une température inférieure de celle des carburants et lubrifiants déjà présent est complètement anecdotique. Le pauvre conducteur sera grillé par son réservoir avant d'être grillé par son système réfrigérant. A contrario les fuites de gaz très polluant sont réelle et non négligeable (C'est qu'il y en a un paquet de ces voitures)

Enfin, quand bien même cela ne serait pas suffisant il reste la réglementation.
L'europe l'interdit, tous les constructeurs jouent le jeu sauf messieurs Toyota et mercedes. Et vous parliez d'entente illicite ?
Je pense qu'à défaut de toute argumentation, la loi doit être respecté par tous, y compris les entreprises.
Au final ce n'est qu'une histoire de gros sous et de lobbying. Ce qui m'agace quelque peu (à titre personnel), c'est que vous le savez très bien.

Terra | 02 septembre 2013 à 10h53 Signaler un contenu inapproprié

Vous m’avez lu en diagonale, mon cher Terra.
J’ai simplement dit que la présence de dihydrogène serait un facteur aggravant en cas d’accident…
Un accident où le réservoir contenant le dit gaz serait détruit, naturellement.
Cela fait beaucoup de " si ", allez-vous me dire ?
Un accident, c’est justement, par définition, une accumulation de circonstances, où intervient bien souvent la loi dite " de Murphy "…
Que dans les motivations profondes de Mercedes ou de Toyota, interviennent aussi des considérations bassement financières, il n’empêche que le problème qu’ils soulèvent ne peut être nié.
Notez aussi que le facteur prix intervient pour beaucoup dans la décision d’achat d’un produit de consommation.
Maintenant, je vous suggère de faire comme moi : refusez la climatisation à bord de votre véhicule, et le problème sera réglé, car aucun industriel ne vendra un produit qui ne s’achète pas…
Cqfd…
Bien à vous.

Tireman | 02 septembre 2013 à 11h29 Signaler un contenu inapproprié

Il me semble que la volonté de Mercédès de ne pas introduire un risque supplémentaire d'enflammer une voiture est louable et, je pense, responsable! Il y a déjà suffisamment de risque avec le combustible, selon vos dires!
A priori, le liquide concerné est aux premières loges en cas d'accident: il est plus probable de taper devant que derrière, non? Et il me semble que le bloc moteur situé juste à côté du bloc clim donne une bonne source de chaleur pour enflammer le dit-gaz!
Comparer les températures d'inflamation de ce liquide avec celui de l'essence ou du gasoil (peut-être inférieures à celle du R1234?) n'apporte rien au débat. Les conditions de leur stockage sur une voiture ne sont pas les mêmes. Le réservoir est autrement moins exposé qu'un bloc clim.
Il ne s'enflammera a priori que dans des conditions extrêmes, les voitures étant conçues pour le protéger au maximum! Ce n'est pas le cas du liquide de clim, d'où la position de Mercédès!
Pour une fois qu'un industriel prend une position en faveur de la protection de sa clientèle, je suis surpris d'un tel déchainement!
Certains ont parlé d'écologie, reprochant à Mercédès son peu de considération du sujet, en conservant ce gaz "interdit".
Il paraît (je n'ai pas les chiffres) que l'utilisation d'Internet n'est pas vraiment neutre sur les quantités de C02 consommées.
A ce que je constate de vos échanges, Mercédès, avec son gaz R134a, est loin derrière vous en émission de CO2! La leur est probable, la votre certaine!

BG30 | 17 septembre 2013 à 16h20 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour, et merci pour cette réaction de bon sens, BG30.

Tireman | 17 septembre 2013 à 16h47 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Philippe Collet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager