A l'occasion de son déplacement en Guyane du 26 au 28 octobre, le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé des mesures économiques en faveur de ce territoire. Il a ainsi indiqué que la lutte contre l'orpaillage clandestin sera renouvelée dès le début de l'année prochaine. Par ailleurs, le Président a clairement encouragé le déploiement des énergies renouvelables en particulier à travers la création de centrales pour la filière biomasse. En vue "d'améliorer la recherche et l'attractivité de la Guyane dans ce secteur", le gouvernement entend créer prochainement un "cluster" de compétences autour de l'université, associant l'Agence pour la biodiversité (AFB).

Dans le cadre de sa programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), la Guyane a prévu d'atteindre l'autonomie énergétique en 2030 en réduisant sa consommation et en passant la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité à plus de 85%, en s'appuyant notamment sur la valorisation des ressources hydroélectriques, solaires, éoliennes, et biomasse locale. En 2010, la répartition de la production électrique était issue pour 56% de l'hydraulique via le barrage de Petit Saut, de 0,9% par le solaire photovoltaïque et de 0,3% par la biomasse. La dépendance aux hydrocarbures est donc clairement visible dans la production d'électricité au travers du taux de couverture de 43% par les centrales thermiques.