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Actu-Environnement

Coalition Eau : « Les élus doivent faire respecter le droit à l'eau dans leur commune »

Le droit à l'eau et à l'assainissement a été reconnu comme droit humain fondamental en 2010 par l'ONU. En France, il n'est pas assuré pour tous alors que les élus peuvent agir. Détails avec Sandra Métayer, coordinatrice de la Coalition Eau.

Entretien  |  Eau  |    |  F. Roussel

En 2020, cela fera dix ans que le droit à l'eau et à l'assainissement est un droit reconnu fondamental par l'ONU. Mais force est de constater qu'il n'est pas encore respecté partout. Certaines populations n'ont pas d'infrastructures à disposition pour accéder facilement à l'eau potable et à l'hygiène. Surtout, ce n'est pas une situation réservée aux pays en développement. La France aussi est concernée et tous les maires ont donc un rôle à jouer.

C'est le message que la Coalition Eau souhaite faire passer dans sa campagne lancée à l'occasion du Salon des maires et des collectivités territoriales (SMCL) le 19 novembre dernier. Cette coalition de 30 ONG interpelle les maires et les candidats aux élections municipales de 2020 sur la situation et, surtout, sur les moyens mis à leur disposition pour garantir le droit à l'eau et à l'assainissement. Les élus sensibilisés et prêts à s'engager sont invités à signer le Manifest'Eau.

Détails avec Sandra Métayer, coordinatrice de la campagne.

Réactions1 réaction à cet article

mettez les villes aux normes et on ne parlera plus jamais de sécheresse !
Tous nos problèmes d'eau proviennent de l'urbanisation non conforme au code de l'environnement et en aucun cas de l'irrigation . ça peut paraitre anodin mais les rejets en rivières des surfaces artificialisées de Nouvelle Aquitaine (9.3% du territoire soit 781 200 hectares) dépassent les 5 milliards de m3 (pluie) ... alors que la consommation TOTALE de toute la région (potable agricole et industrie) ne représente que 1.5 milliards de m3 ! Les nouvelles zones artificialisées sont aux normes (équipées de bassin de rétention) mais pas les anciennes !
Ce sont les stations d'épurations et les ruissellements qui polluent les rivières, alors que le code de l'environnement impose un traitement et une infiltration de tous les rejets (eaux usées et pluie) pour justement ne pas perturber le cycle de rechargement des nappes phréatiques. Quand les infiltrations ne sont pas possibles l'eau doit être recyclée pour des usages non domestiques comme l’arrosage (recyclage dans les sols). ce qui pourrait se traduire simplement par : aucun rejet en rivière ! Même les fossés au bord des champs devraient aboutir dans des bassins de rétentions, les fameuses réserves collinaires demandées par le ministre de l’agriculture.

laurent | 02 mars 2020 à 09h15 Signaler un contenu inapproprié

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