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Actu-Environnement

La collecte sélective des sapins après Noël, c'est bien... À cheval c'est encore mieux !

De plus en plus de communes organisent la collecte des sapins après les fêtes. Mais nombre d'entre eux, abandonnés, finissent encore à l'incinérateur. Efficace, la collecte en porte à porte souffre néanmoins d'un coût et d'un impact environnemental important à moins qu'elle ce ne soit… hippomobile !

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  B. Clarke

Plus de 6 millions de sapins sont vendus chaque année en France à l'occasion des fêtes de Noël dont environ 80 % sont naturels (par opposition aux sapins synthétiques et normalement réutilisables chaque année). Dans ce contexte, qu'il s'agissent de tenter de réduire les quantités de déchets incinérés ou de limiter l'encombrement des voies publics, les collectivités s'organisent soit par des opérations de dépôt à des points de collecte définis, soit par la mise en place d'un ramassage en porte à porte (PAP).

Exhaustive, la collecte sélective n'en demeure pas moins contraignante et coûteuse. Et c'est sans compter la consommation de carburant des bennes à ordures (BOM) dépêchées pour arpenter les rues à la recherche des sapins abandonnés.

En région parisienne la ville de Saint Prix (95) a engagé une collecte avec un véhicule tracté par… un cheval de trait : une nouvelle initiative de collecte hippomobile bien adaptée à la commune et à ses zones pavillonnaires.

Réactions9 réactions à cet article

Il s'agit d'une très bonne initiative, et ça doit être un peu plus "amusant" pour ceux qui ramassent ! Bravo.

dbkblk | 14 janvier 2011 à 09h15 Signaler un contenu inapproprié

Avec les fumées qui se dégagent dans les industries de bois je ne sais comment le bois d'énergie peut participer à la réduction de gaz à effet de serre. Je pense que c'est tout au contraire.

ASSOUMANOU Issaka | 15 janvier 2011 à 10h41 Signaler un contenu inapproprié

VOTRE R2PONSE A MES INQUIETUDES VONT BEAUCOUP M'OUTILLER SUR LES CHANGEMENT CLIMATIQUES

ASSOUMANOU | 18 janvier 2011 à 08h04 Signaler un contenu inapproprié

"...finissent encore à l'incinérateur"

...ce qui est une trés bonne chose puisqu'ils sont ainsi intégralement transformés en chaleur + électricité "verte".
Car la combustion du bois est bien neutre pour l'effet de serre.
Le CO2 dégagé lors de sa combustion correspond au CO2 capté lors de sa croissance, la boucle est neutre. Si le bois est abandonné et pourrit au sol : la quantité de C dégagée (Sous forme de CH4) est la même.
Cela est vrai dans tous les pays occidentaux où on plante plus d'arbre que l'on en coupe.
Et c'est particulièrement vrai pour les "sapins de noël".
...mais le cheval lui, dégage du méthane (CH4) 23 fois plus néfaste que le CO2 pour l'effet de serre !

midogu | 20 janvier 2011 à 09h25 Signaler un contenu inapproprié

Bien vu le procédé, joli reportage, mais je suis surprise de n'y entendre aucun commentaire sur la relation des employés avec le cheval.
Comment cohabitent t'ils, les ouvriers trouvent ils un mieux etre à travailler avec ce ce nouveau "moteur" , en dépit du fait que les côtes sont difficiles à monter, quelles sont les conditions de vie et de travail du cheval, avec toutes les questions éthiques sur l'exploitation animale que cela soulève, quelle économie et gestion nouvelle du "parc d'outils" cela implique t'il, car on ne remise pas un cheval comme un camion !!!
Bref, ça laisse un arrière gout de questionnement, j'aimerais un article qui vienne approfondir tout cela ...
A vous de jouer !

Aurélie | 20 janvier 2011 à 11h45 Signaler un contenu inapproprié

et il fait quoi le percheron, les 51 autres semaines? C'est un bon moyen de collecte pour d'autres types de déchets, après tout.

Azur | 20 janvier 2011 à 14h14 Signaler un contenu inapproprié

je trouve cette initiative formidable, il est essentiel de multiplier ce genre d'actions pour préserver notre planète et sensibiliser les personnes réticentes à la protection de l'environnement.
Bravo !!!

nina | 24 janvier 2011 à 18h56 Signaler un contenu inapproprié

Idéal et innovant pour les petites communes, mais pas pour les grosses communes.

Wes67 | 27 janvier 2011 à 16h08 Signaler un contenu inapproprié

HA nous revoilà avec le mythe du retour à la nature....
mais restons objectifs et pour répondre quant à l'usage du cheval, sa santé, sa relation à l'homme et le méthane qu'il dégage, je dirais que:
- ce cheval est mal attelé et que son collier trop court l'empêche de tirer convenablement, raison pour laquelle il se met à courrir dans la pente avec une très faible charge au fesse en regard de sa force. Il manque quelque cour d'attelage à notre cocher et des notions de mécaniques (la science mécanique je veux dire ). Un problème de ferrage peut-être aussi à l'origine d'une difficulté à tracter sur du bitume (voir pour mettre des fers avec des pointes au tungstène..)
_ sa santé à l'air bonne et sa relation à l'homme semble épanouie. ce cheval ne montre pas de signe d'agacement ou d'abattement.
- la remise du cheval pourra se faire au parc car il est de race rustique, pour peu que son propriétaire arrêtte de le tondre comme un coursier de Vincennes...
-même si ce cheval est utilisé une semaine par an, il coutera de toute façon moins cher qu'un véhicule. Une étude de l'ENGREF prouverait que le cheval de débardage (par exemple)a un amortissement 40 fois moindre que son homologue mécanique.
- pour le méthane je ne sais pas mais restons sérieux car le cheval n'est pas ruminant et c'est principalement le méthane rejeté par la bouche par les ruminants qui est incriminés....pas les flatulences des herbivores en général!

voilà humblement mon avis de cocher

Cyrille | 03 février 2011 à 10h28 Signaler un contenu inapproprié

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