C'est à l'unanimité que le comité de bassin Rhin-Meuse a adopté le 23 février son plan d'adaptation et d'atténuation au changement climatique. L'adaptation est le processus d'ajustement des activités humaines au climat présent ou attendu et à ses effets. Tandis que l'atténuation est l'ensemble des interventions humaines ayant pour objectif de limiter ou réduire les émissions de gaz à effet de serre, et ainsi d'atténuer le changement climatique. Pour le président du comité, Claude Gaillard, l'enjeu relatif au devenir des ressources en eau ne justifiait pas l'attentisme et encore moins la résignation.
Le plan "propose des solutions d'actions, en privilégiant notamment [celles] fondées sur la nature et le génie écologique", indique le communiqué de presse. Huit axes stratégiques ont été mis en place dans le plan. Parmi ceux-ci : la préservation des écosystèmes et la reconnaissance des services rendus, la poursuite de l'amélioration de la qualité des ressources en eau, la construction d'une société plus sobre en eau ou encore la réduction de la vulnérabilité du territoire aux risques d'inondation et de coulées d'eaux boueuses. Le comité précise que "l'objectif partagé est de rendre les territoires plus résilients et solidaires".
Le plan vise à conforter les plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET) et à éclairer les objectifs du schéma d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (Sraddet). Il se déploiera dans le cadre du prochain programme d'intervention de l'agence de l'eau Rhin-Meuse 2019-2024 dans lequel "l'adaptation au changement climatique est identifiée comme l'une des priorités", indique le comité.