Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

La Commission européenne lance un Observatoire pour surveiller la santé des sols

Le 4 décembre, la Commission européenne a lancé l'Observatoire européen des sols (1) . Cette plateforme web de données permet de suivre les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs européens en matière de santé des sols. « Le nouvel Observatoire européen des sols permettra d'enrichir les données existantes et de renforcer la surveillance. Il s'agit d'une première étape concrète vers la mise en œuvre de la mission proposée dans le domaine de la santé des sols et de l'alimentation », a déclaré Mariya Gabriel, commissaire européenne chargée de l'innovation. Cette mission, proposée au titre du programme Horizon Europe, vise l'objectif ambitieux de faire en sorte que 75 % des sols soient sains d'ici à 2030.

L'Observatoire sera géré par le Centre commun de recherches (JRC) de la Commission qui fournit déjà des données sur les sols aux niveaux européen et mondial. À l'heure actuelle, plus de 60% des sols européens seraient dégradés, selon le JRC. « Les pratiques de gestion non durable des sols, la pression démographique croissante, les changements dans les modes de consommation et le changement climatique contribuent tous à la dégradation des sols ».

« L'urgence » de la situation nécessite « un effort coordonné entre les États membres de l'UE, les domaines politiques et les différentes parties prenantes pour inverser la tendance négative actuelle », ajoute le JRC.

En novembre dernier, la Commission européenne a lancé une consultation, jusqu'au 10 décembre, sur sa future feuille de route pour « un sol sain pour une vie saine ».

1. Accéder à l'Observatoire européen des sols
https://ec.europa.eu/jrc/en/eu-soil-observatory

Réactions7 réactions à cet article

Les personnes capables de lire un profil pédologique sont devenues fort rares; les apports de Domolon à la pédologie sont reconnus dans le monde entier. La pédologie était enseigée à l'institut national agronomique où ont été formés les célèbres pédologues de l'ex ORSTOM; ils ont cartographié les sols du monde entier. L'école française de pédologie a été détruite par les écolos bobos verts urbains qui font maintenant leurs travaux pratiques sur les terrasses goudronnées des toitures de la rue Claude Bernard à Paris; ils y enseignent l’agriculture ...urbaine ! Ces même ont détruit les parcelles de Domolon à Grignon pour permettre la construction de batiments de la faculté ! On y a suivi pendant près d'un siècle l’évolution des sols sous l'effet de facteurs anthropiques ou non. Les résultats permettaient de clouer le bec des adorateurs du sol "naturel"!

zhaooo2000 | 09 décembre 2020 à 09h44 Signaler un contenu inapproprié

C'est malheureusement le sort de cet INRAE qui a ruiné les fondements de cette institution qui de scientifique appliquée est devenue désormais politico-ésotérique.

Albatros | 09 décembre 2020 à 12h23 Signaler un contenu inapproprié

Ah ça, depuis que INRA est devenue l'INRAE, rien ne va plus ! Ce n'est pas comme cette bonne vieille AFIS créée en 1968 par Michel Rouzé qui, d'une agence (puis association) défendant une vision rationaliste et émancipatrice de la science, a basculé depuis dans l'entreprenariat scientifique au service du marché, servant désormais largement de relais des stratégies des firmes en matière de relations publiques et de façonnage très orienté de l'opinion de personnes intéressées par les sciences. Le départ des scientifiques du début, victimes de la pyramide des âges pour les plus anciens et pour d'autres d'un profond désaccord avec l'évolution du positionnement de plus en plus affairiste de l'association, y a laissé place à pas mal de propagandistes pro-nucléaire civil, pro-OGM, pro-pesticides - glyphosate en tête de gondole -, climatosceptiques acharnés (principalement entre 2008 et 2016) et dernièrement anti principe de précaution (toutes sortes de cumuls étant possibles bien évidemment, le dénominateur commun étant une profonde aversion des écologistes).

Pégase | 11 décembre 2020 à 21h43 Signaler un contenu inapproprié

Cher Pégase. Je n'éprouve pas d'aversion pour les écolos, nombre de ceux que je fréquente sont ouverts à la discussion, pas comme vous... Ils n'assènent pas leurs imprécations dès qu'ils entendent un point de vue divergent, eux.
Mon aversion est pour l'écologisme, cette politisation opportuniste et parasite des questions environnementales, dont l'une des manifestations est la désolante Convention laissée aux mains de "modérateurs" qui sont plutôt des excités, à la Cyril Dion. Cet écologisme est malheureusement encouragé par le manipulateur en chef de l'Elysée, dont la culture environnementale et scientifique est quasi-nulle... et dont le jeu politicien est particulièrement destructeur pour la démocratie.
Je ne comprends pas votre référence à l'AFIS, que je ne suis pas aveuglément comme vous suivez apparemment les promoteurs du "bio" financés par la distribution. Allez, à mon tour de vous agonir, c'est le jeu.
Sincères salutations.
Et courage à ceux qui produisent du mieux qu'ils peuvent.

Albatros | 15 décembre 2020 à 14h20 Signaler un contenu inapproprié

Pesage (G2LO... ne va pas très bien pour oser écrire cela sur l'AFIS ! L'association française de l'information scientifique dont les publications sont "on ne peu plus intègres" ! Evidemment elles ne satisfont pas celui dont les conclusions sont inverses de ce qu’il estime être sa vérité ! les articles de l'AFIS sur le glyphosate, pour ne citer que celui là, mais aussi sur l'énergie nucléaire,sont des summums de concertation et se présentation des controverses avec des kilos de références ! Le texte du conseil d’administration de l'AFIS du 2 décembre 2020 est sans aucune équivoque : Un certain nombre de loulous appliquent à fond la loi de Brandoloni, ne savent pas lire et prêchent le faux !

zhaooo2000 | 15 décembre 2020 à 15h46 Signaler un contenu inapproprié

@ Albatros : peut-être les "écolos" que vous fréquentez ne veulent pas vous irriter, tant cela semble facile vu la teneur standard de vos propos à l'encontre de vos contradicteurs, ou au contraire ont renoncé à tout espoir de vous faire évoluer et préfèrent alors se conduire en bénis oui-oui avec vous.
Curieux que vous soyez senti visé par mon précédent post tout de même : personnellement, je ne fais pas une fixation sur vous.
@ zhaooo2000 : dois-je sous-entendre de votre G2LO... une référence à une vieille chanson d'Alain Souchon ? En ce cas, tout ne nous opposerait donc pas ?! Quelle révélation !

Pégase | 16 décembre 2020 à 20h50 Signaler un contenu inapproprié

Cher Pégase, merci de l'honneur que vous me faites. Je me suis trompé de fil car je réponds sur un autre thème.
De la discussion jaillit la lumière et la contradiction devrait être bienvenue, même (et surtout) sur des sites ouvertement militants et anti-industriels.
Courage à ceux qui produisent malgré tout, du mieux qu'ils le peuvent.

Albatros | 17 décembre 2020 à 10h30 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Rachida Boughriet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Traitement in-situ des sols et des nappes phréatiques polluées ENGLOBE FRANCE
Traitement ex-situ des sols pollués ou contaminés ENGLOBE FRANCE