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Actu-Environnement

Réunion de la Commission baleinière internationale en Alaska

Les représentants de plus de 70 pays se rassemblent du 28 mai au 1er juin 2007, à Anchorage en Alaska, pour la 59e réunion de la Commission baleinière internationale (CBI) pour décider de la levée du moratoire de 1986 sur la pêche à la baleine, permettant ainsi une reprise de la chasse commerciale. D'après un communiqué du ministère de l'écologie, la France, qui participe au CBI s'opposera comme les années précédentes à l'ajout d'une catégorie de chasse côtière demandée par le Japon et réitèrera son opposition à la chasse dite scientifique pratiquée par certains pays comme le Japon.
La CBI, qui avait décrété un moratoire sur la chasse commerciale à la baleine en 1986, fait néanmoins une exception pour des populations indigènes aux Etats-Unis, en Russie et au Groenland afin de leur permettre d'assurer leur subsistance. Depuis 20 ans, le Japon demande que ce droit soit étendu à quatre de ses petites communautés côtières mais la CBI s'y refuse, affirmant qu'il s'agirait en fait d'un quota commercial. L'un des sujets de la réunion de la CBI sera la demande du Japon d'obtenir l'autorisation de chasser 50 baleines à bosse, très protégées, à des fins ''scientifiques'' dans un sanctuaire proche de l'Antarctique. Le Japon chasse déjà régulièrement la baleine de Minke, un petit rorqual. D'après l'IFAW (le Fonds international pour la protection des animaux), en dépit du moratoire sur la pêche commerciale, le Japon chasserait actuellement plus de 1.200 baleines par an qu'il qualifie de pêche scientifique, abusant ainsi d'une faille dans le moratoire de la CBI qui permet de tuer les baleines au nom de la science. Selon l'IFAW, les baleines chassées par le Japon à des fins scientifiques sont traitées et vendues commercialement dans ce pays.
La meilleure façon au XXIe siècle d'étudier scientifiquement les baleines, c'est de les observer dans leurs habitats océaniques, et certainement pas de les massacrer pour en faire des boîtes de conserve. Nous demandons respectueusement au Gouvernement japonais de retirer cette année son plan d'abattage dans un sanctuaire international de 50 baleines à bosse, a déclaré Patrick Ramage, Responsable du programme Baleine d'IFAW. L' ONG Greenpeace a indiqué le 26 mai, dans un communiqué, que le Japon menace ''plus que jamais'' le moratoire et redoute que le travail de lobbying des autorités japonaises ait déjà influencé les travaux de la commission scientifique et technique de la CBI. Le Japon avait obtenu en 2006 une majorité de 33 voix contre 32 - dont celles de la Norvège et de l'Islande - en faveur de la levée du moratoire.

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