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Actu-Environnement

La concentration des gaz à effet de serre atteint de nouveaux records

Gouvernance  |    |  R. Boughriet

L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a prévenu, ce jeudi 22 novembre, de nouveaux pics atteints en 2017 de concentration de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère. Les concentrations de dioxyde de carbone (CO2) ont atteint 405,5 parties par million (ppm) en 2017, prévient l'OMM dans son bulletin annuel  (1) sur les GES. Or, ces concentrations étaient de 403,3 ppm en 2016 et de 400,1 ppm en 2015. Les concentrations de CO2 de 2017 représentent 146 % de celles correspondantes à la période préindustrielle (avant 1750). "Le CO2 est le gaz à effet de serre persistant le plus abondant" dans l'atmosphère, ajoute l'OMM.

Les concentrations de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O) dans l'atmosphère ont également augmenté en 2017. Le CH4 atmosphérique a atteint "un nouveau pic" s'élevant à 1.859 parties par milliard (ppb). Soit 257 % du niveau qu'il avait à l'époque préindustrielle. La concentration atmosphérique de protoxyde d'azote était aussi de 329,9 parties par milliard, soit 122 % de ce qu'elle était à l'époque préindustrielle. Le N2O "joue aussi un rôle important dans la destruction" de la couche d'ozone stratosphérique, encadrée par le protocole international de Montréal, souligne l'OMM. Elle prévient aussi de la recrudescence "inattendue", l'an dernier, d'un puissant gaz à effet de serre réduisant la teneur en ozone : le CFC-11 (trichlorofluorométhane).

"Les données scientifiques sont sans équivoque. Si l'on ne réduit pas rapidement les émissions de gaz à effet de serre, et notamment de CO2, les changements climatiques auront des conséquences irréversibles et toujours plus destructrices pour la vie sur Terre. La période propice à l'action est sur le point de s'achever", alerte le Secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas. "Rien n'indique un renversement prochain de cette tendance, qui est le facteur déterminant du changement climatique", avertit-il, à la veille de la conférence internationale sur le climat (COP 24) en décembre à Katowice (Pologne).

La COP 24 est un rendez-vous important des négociations climatiques pour atteindre l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. "Le bulletin de l'OMM sur les gaz à effet de serre, qui révèle une tendance soutenue à la hausse des concentrations, met l'accent sur le caractère urgent de cette réduction des émissions", a souligné Hoesung Lee, président du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). Les décisions prises par la communauté internationale, durant la COP 24, reposeront sur les éléments scientifiques présentés dans ce bulletin de l'OMM, le dernier rapport du Giec ainsi que le rapport de l'ONU-Environnement sur les engagements des pays à réduire leurs émissions.

1. Télécharger le bulletin de l'OMM sur les GES en 2017
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-32442-bulletin.pdf

Réactions3 réactions à cet article

Le CO2, gaz de la Vie sur Terre, car il est nécessaire à la photosynthèse, est incolore et inodore. Les fumées de cheminée ne montrent que de la vapeur d'eau condensée en fines gouttelettes. Quand un article commence avec ce genre de photo manipulatrice, on peut craindre que la suite ne soit du même tabac.

jipebe29 | 25 novembre 2018 à 10h02 Signaler un contenu inapproprié

L’OMM, satellite du Grand Machin, tout comme le GIEC, se garde bien de parler de la TMAG (température moyenne annuelle globale). En effet, il est difficile de cacher que cette TMAG est quasiment stable depuis le début des années 2000, malgré une augmentation linéaire du taux global de CO2 et une inflation de nos émissions et même le GIEC en convient (le « hiatus » du GIEC (mesures satellitaires UAH). La situation est d’autant plus gênante pour l’OMM que les projections des modèles numériques divergent de plus en plus des observations, ce qui prouve qu’ils n’ont aucune crédibilité, tout comme les thèses hypothétiques du GIEC qui en sont le socle. Ces observations sont donc frappées d’omerta par l’OMM, qui, dans cet article se polarise sur le CO2, le méthane et le protoxyde d’azote. Les taux du méthane (qui reste depuis environ 20 ans aux environs de 1800 ppb) et du protoxyde d’azote sont très très faibles : ils sont mesurés en ppb (parties par milliard), ce qui est parfaitement négligeable.

jipebe29 | 26 novembre 2018 à 18h56 Signaler un contenu inapproprié

Ce que l'OMM oublie de dire, c'est que la valeur moyenne du taux de CO2 atmosphérique a été de 2000 ppm au cours des 600 derniers millions d'années, avec un pic à 8000 ppm au Cambrien. Si l’on faisait tourner les modèles numériques avec 2000 ppm, ils prédiraient un réchauffement catastrophique et irréversible, mais cela ne s'est pas produit dans le monde réel. Pourquoi cela serait-il différent de nos jours ? Sûrement pas pour des raisons scientifiques... L’OMM oublie aussi de préciser qu’il y eu un réchauffement de 1910 à 1940, avec une faible augmentation du taux de CO2, puis un refroidissement de 1950 à 1978, alors que nos émissions de CO2 explosaient (les Trente Glorieuses), et enfin une stagnation du réchauffement depuis le début des années 2000, malgré une inflation de nos émissions de CO2...

jipebe29 | 27 novembre 2018 à 11h06 Signaler un contenu inapproprié

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