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Conférence environnementale : le gouvernement défend son action

En clôture de la Conférence environnementale, Manuel Valls a dressé un premier bilan de l'action de son gouvernement. Parmi les annonces, la mise en place d'un prix carbone, la refonte de la loi transports et des mesures de santé environnementale.

Conférence environnementale : le gouvernement défend son action

"Je suis très fier d'être à la tête du gouvernement sans doute le plus écologique qui n'ait jamais existé, a déclaré Manuel Valls lors de la clôture de la quatrième Conférence environnementale, ce 26 avril. (…) Je mets au défi quiconque de discuter ce qualificatif". Tout comme le Président de la République la veille, le discours du Premier ministre sonnait avant tout comme un bilan et visait à souligner les actions entreprises et réalisées depuis quatre ans par le gouvernement.

Loi d'avenir agricole, loi de transition énergétique ("une grande loi du quinquennat"), projet de loi sur la biodiversité, accord de Paris sur le climat… Le Premier ministre est revenu point par point sur les avancées en matière d'écologie impulsées par le gouvernement. "Que de chemin parcouru ensemble depuis la dernière conférence en novembre 2014", a-t-il souligné, répondant ainsi aux critiques pointant du doigt la baisse des ambitions au fur et à mesure du mandat présidentiel.

En revanche, peu d'annonces. La mise en place d'un prix plancher carbone, évoquée par François Hollande hier, a été confirmée et précisée par la ministre de l'Environnement. Manuel Valls a également annoncé le lancement en 2016 d'un chantier pour refondre la loi d'orientation des transports intérieurs et des mesures en santé environnement. D'autres sujets semblent avoir fait consensus, pendant ces deux jours de discussions, et pourraient figurer dans la prochaine feuille de route environnementale du gouvernement.

Un prix plancher carbone en 2017

La mise en place, pour le 1er janvier 2017, d'un prix plancher carbone, situé entre 25 et 30 euros, a été confirmée pendant la conférence. Ce prix compensera les faiblesses du marché carbone européen et permettra d'inverser la tendance actuelle, plus favorable au charbon qu'au gaz. Cette fiscalité additionnelle s'appliquera aux 12.000 grandes entreprises européennes soumises au marché des quotas. Selon Manuel Valls, ce dispositif permettra d'éviter l'émission de 12 millions de tonnes de gaz à effet de serre, soit la moitié des émissions du secteur de l'électricité. Concrètement, si le prix du carbone européen est à 5 euros et que le prix plancher a été fixé à 30 euros, les entreprises soumises aux quotas seront prélevées de 25 euros supplémentaires. Les modalités de mise en œuvre seront présentées d'ici cet automne, et étudiées dans le cadre du projet de loi de finances 2017. "Nous militerons pour son élargissement au niveau de l'Union européenne", a déclaré le Premier ministre. Parallèlement, le gouvernement français soutiendra la réforme du marché européen et plaidera pour la mise en place, à l'échelle internationale, d'un corridor carbone.

Une nouvelle loi transport présentée cette année ?

"Le secteur [des transports] démarre avec peine sa conversion écologique, analyse Manuel Valls. C'est [là] que nos émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter". Le Premier ministre a ainsi annoncé qu'il chargeait la ministre de l'Environnement et le secrétaire d'Etat aux transports d'ouvrir des travaux sur la future carte des transports en France : "La loi d'orientation des transports intérieurs (Loti) a trente ans, il est nécessaire que l'on se dote d'une nouvelle loi, une loi Lomi [loi d'orientation de la mobilité intérieure]. Cette année, sera lancée une réflexion sur la mobilité de nos concitoyens pour les trente années à venir". Le Premier ministre a dressé les grandes lignes du transport de demain, avec un réseau à grande vitesse moderne, s'appuyant en priorité sur l'existant, un renouveau pour les trains du territoire, une industrie automobile à la pointe.

Santé environnement : exposition aux pesticides et nanomatériaux

En matière de santé environnement, le Premier ministre a annoncé la réalisation d'une grande étude épidémiologique pour les riverains des zones agricoles, exposés aux pesticides dans l'air ambiant. Il a également réitéré son opposition à la réautorisation "sans restriction" dans l'UE  de l'herbicide à base de glyphosate Roundup. Le nombre de sites, pour lesquels une campagne de suivi des nanomatériaux est mise en place, sera également étendu. L'usage des nanomatériaux dans les filtres UV des produits cosmétiques sera aussi restreint.

Rachida Boughriet et Sophie Fabrégat

Réactions1 réaction à cet article

On lit avec plaisir tout l'intérêt porté par ce gouvernement à la défense des parcs nationaux, aux espèces menacées par la chasse ou l'agriculture chimique, à la corrida, aux rivières et aux plages polluées, aux sites dénaturés par des zones éoliennes . En somme, aux thèmes écologiques qui fâchent . Un gouvernement qui le dit lui même en toute modestie : "le plus écologique qui n' ait jamais existé." !

sirius | 27 avril 2016 à 11h31 Signaler un contenu inapproprié

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