Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Le Conseil de l'UE approuve le projet de nouvelle directive visant à limiter l'expérimentation animale

Le 7 avril dernier, le Parlement et le Conseil européens ont conclu un accord fixant les principes d'une future loi visant à réduire le nombre d'animaux utilisés à des fins scientifiques. Selon la Commission, environ 12 millions d'animaux sont utilisés chaque année à des fins expérimentales dans l'UE pour des tests de sécurité et pour la recherche biomédicale.

Ce projet de directive européen vise à remplacer et durcir la directive européenne de 1986 pour limiter l'expérimentation animale sur tous les vertébrés. Il a été approuvé le 11 mai par les 27 Etats-membres de l'UE. Le texte prévoit notamment que ''les expérimentations animales soient remplacées, dans toute la mesure du possible, par une méthode de substitution scientifiquement satisfaisante''. Il demande également que ''la douleur et la souffrance infligées aux animaux soient réduites au minimum''.

Le recours aux grands singes interdit

Si la nouvelle directive est adoptée, l'utilisation de primates non humains à des fins scientifiques fera l'objet de ''restrictions strictes''. Les expériences sur des grands singes tels que les chimpanzés, les gorilles et les orangs-outans seront interdites. Mais des exceptions peuvent être tolérées lorsqu'elles seront scientifiquement indispensables (survie de l'espèce ou affection clinique invalidante ou mortelle chez l'homme). Enfin, l'utilisation d'animaux ne pourra être réalisée que pour les expériences ayant pour but de faire avancer la recherche sur l'homme, les animaux et les maladies (cancers, scléroses multiples, maladie d'Alzheimer…).

Rappelons que l'Union européenne a interdit, à partir de septembre 2009, les tests sur animaux pour les produits cosmétiques, à l'exception des tests de toxicité de longue durée qui seront bannis en 2013. Ce projet doit être voté par le Parlement européen en deuxième lecture.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question à la journaliste Rachida Boughriet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires