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Actu-Environnement

Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies reconnait le droit à un environnement sain

MAJ le 16/10/2021
Gouvernance  |    |  L. Radisson

« Nous devons nous appuyer sur cet élan pour dépasser la fausse séparation entre l'action environnementale et la protection des droits de l'homme. Il n'est que trop clair qu'aucun des deux objectifs ne peut être atteint sans l'autre », a déclaré la Haut-Commissaire aux droits de l'homme. Michelle Bachelet réagissait ainsi à l'adoption, le 8 octobre, par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies d'une résolution (1) reconnaissant le droit de l'homme à un environnement sain, en même temps qu'une autre (2) créant un rapporteur spécial spécifiquement dédié aux impacts du changemet climatique sur les droits de l'homme.

Cette résolution, proposée par le Costa Rica, les Maldives, le Maroc, la Slovénie et la Suisse, a été adoptée par 43 voix pour et quatre abstentions (Chine, Inde, Russie, Japon). La question doit maintenant être soumise à l'assemblée générale des Nations unies pour un examen plus approfondi.

Le texte adopté reconnaît les dommages infligés par les changements climatiques et la destruction de l'environnement à des millions de personnes dans le monde. « Des mesures audacieuses sont maintenant nécessaires pour que cette résolution sur le droit à un environnement sain serve de tremplin pour faire pression en faveur de politiques économiques, sociales et environnementales transformatrices qui protégeront les personnes et la nature », a déclaré Mme Bachelet.

« Même si plus de 150 États reconnaissent déjà ce droit dans leur législation interne, c'est la première fois qu'un texte international le consacre expressément », salue la Global Pact Coalition, qui vise à promouvoir un projet de Pacte mondial pour l'environnement. Un texte qui consacrerait les droits et devoirs des citoyens et des gouvernants en matière d'environnement. Porté à l'ONU par Emmanuel Macron, il a fait l'objet d'une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies en mai 2018 mais les discussions se sont, depuis, enlisées. L'adoption de cette nouvelle résolution pourrait relancer le projet d'adopter un nouveau traité international.

1. Télécharger la résolution sur le droit à un environnement sain (en anglais)
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-38372-resolution-onu-droit-environnement-sain.pdf
2. Télécharger la résolution sur l'impact des changements climatiques sur les droits de l'homme (en anglais)
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-38372-resolution-onu-rapporteur-impacts-changement-climatique-droits-homme.pdf

Réactions4 réactions à cet article

Sujet plein de bonnes intentions, c'est bien normal de vivre dans un environnement qui change peu, ou la nature est peu détruite par l'activité humaine, des freins à la pollution, reste que si on veut garder un minimum de vie équilibrée il faut limiter au maximum l'immigration intérieure et extérieure, un exemple vécu pour faire comprendre, dans un village d'île de France, 2 villages se touchent séparés par une grosse départementale, petits pavillons de banlieue des deux côtés, ça sent bon l'accent parisien.
Puis l'autre ville décide de tout détruire raser tous les pavillons et "hlmiser " à donf une invasion incroyable, le village ou vit ma belle soeur est impacté, parkings, commerces exotiques, boucherie, école le bruit continuel, racisme etc.
C'est pas du tout normal que les gens viennent s'agglutiner comme ça dans des villages imposés par l'état, la destruction d'un mode de vie doit être prohibée, on vit la même chose au bord de mer, de riches retraités parisiens qui décident de rester vivre à l'année, en 60 ans ils ont réussi à tuer la langue locale la population multipliée par 10.

pemmore | 18 octobre 2021 à 21h25 Signaler un contenu inapproprié

penmore l'anti-Parisiens, si les Nations Unies sont aussi efficaces pour faire respecter ce droit que pour éviter les conflits armés...
Un "machin" (disait de Gaulle) aussi peu efficace pour remplir sa mission première ne peut pas inspirer confiance pour tout le reste, à part générer et entretenir une bureaucratie apatride et surpayée de fonctionnaires expatriés survolant le reste de l'humanité d'un mépris incommensurable.
Rendez-vous à la COP pour voir ces guignols qui, façon Emmanuelle Wargon forte de ses multiples propriétés, enjoindre le commun des mortels à abandonner la maison individuelle "non-sens économique, écologique et social". MDR
Allez, courage !

Albatros | 19 octobre 2021 à 17h14 Signaler un contenu inapproprié

Salut Albatros, d'un côté pour un retour à une écologie raisonnable c'est le bocage, l'agriculture à l'état industriel sans un arbre ni une maison tout concentré dans une ville n'a même pas de nom tellement sans doute ça nous fait honte.
Donc bien obligés de prendre ce mot aux Anglais: openfield, donc je baptiserais miss wargon reine de l'openfield.
Ses arguties ne correspondent à rien, une maison peut très bien être non énergivore: panneaux solaires hybrides éoliennes, puits, récupérateurs d'eau , poèle à bois avec du bois de récup etc, elle fera comment avec une tour de 15 étages et les gens qui vivent fenêtres et portes grand'ouvertes même par -10!

pemmore | 19 octobre 2021 à 18h10 Signaler un contenu inapproprié

Tout le monde ne peut pas vivre dans un bocage... Quant au "modèle" agricole, il n'en existe pas qu'un seul et les grandes plaines (Ukraine, Midwest par exemple) ne sont pas propices au bocage.
Je ne compte pas la Beauce ni la Champagne comme "openfield", la première n'est pas si étendue que cela et la seconde, sans l'agriculture, serait restée "pouilleuse" et misérable.
L'agriculture n'est pas la malédiction décrite par les écolos-politiques à courte vue... loin de là. C'est une bénédiction pour notre pays et ça fait mal de la voir autant insultée et méprisée.
La taille des élevages n'est pas non plus une malédiction : des élevages de plusieurs milliers de vaches laitières (en Allemagne il en existe de plus de 3000) donnent des conditions de vies à ces bêtes sans doute meilleures que chez certains Thénardiers (même bio) en France. Et les employés de ces fermes ont même la possibilité de partir en vacances, ce qui est loin d'être le cas des petits éleveurs...

Albatros | 19 octobre 2021 à 23h13 Signaler un contenu inapproprié

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