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Actu-Environnement

Union de l'énergie : la sécurité énergétique, priorité absolue

Energie  |    |  P. Collet

Jeudi 19 mars, le Conseil européen, qui a réuni à Bruxelles les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne (UE), a pris neuf décisions relatives aux orientations de l'Union de l'énergie présentée par la Commission. Le Conseil a réaffirmé l'importance accordée à la sécurité énergétique et au bon fonctionnement du marché de l'énergie. En conférence de presse, Donald Tusk, Président du Conseil, a confirmé que les discussions ont essentiellement porté sur la sécurité énergétique, l'UE étant trop dépendantes de ses importations.

Pour réduire la dépendance énergétique européenne, le Conseil se fixe comme tout premier objectif d'accélérer les projets d'infrastructure pour l'électricité et le gaz, y compris les interconnexions en particulier vers les régions périphériques. Cela passe aussi par l'utilisation "de tous les instruments de politique extérieure pour établir des partenariats énergétiques stratégiques avec des pays producteurs et de transit qui gagnent en importance".

Par ailleurs, les Etats membres de l'UE veulent "mettre intégralement en œuvre et faire respecter scrupuleusement" la législation dans le domaine de l'énergie, notamment s'agissant des "accords liés à l'achat de gaz auprès de fournisseurs extérieurs". De même, le Conseil compte "renforcer le cadre législatif pour la sécurité de l'approvisionnement en électricité et en gaz".

Le Conseil entend aussi "évaluer les possibilités de mécanismes volontaires d'agrégation de la demande en totale conformité avec les règles de l'OMC et les règles de l'UE en matière de concurrence".

Energies autochtones et faibles émissions

Sur le plan environnemental, les Etats membres estiment qu'au-delà de la législation, "la sécurité énergétique peut aussi être renforcée par des réseaux robustes, l'accroissement de l'efficacité énergétique et le recours à des ressources autochtones et à des technologies sûres et durables à faibles émissions de CO2". A noter que les termes "sources autochtones" et "technologies (…) à faibles émissions de CO2" incluent les renouvelables, mais aussi les hydrocarbures non-conventionnels présents dans le sous-sol européen et le nucléaire.

Les énergies renouvelables ne sont pas totalement absentes du texte, mais leur développement est renvoyé au "droit de chaque Etat membre de décider de son propre bouquet énergétique". Il doit aussi être associé à "une organisation du marché plus efficace et souple, qui devrait aller de pair avec une coopération régionale renforcée". Par ailleurs, il doit enfin "[veiller] à ce que l'intervention publique soit compatible avec le marché intérieur".

Toujours en matière d'environnement, le Conseil propose "de réexaminer et d'étoffer la législation relative à la réduction des émissions, à l'efficacité énergétique et aux énergies renouvelables afin de soutenir les objectifs convenus pour 2030". 
De même, il veut élaborer une stratégie en matière d'innovation et de technologie liées à l'énergie et au climat. La prochaine génération d'énergies renouvelables, le stockage de l'électricité et le captage et le stockage du CO2, l'amélioration de l'efficacité énergétique dans le secteur du logement ainsi que les transports durables, sont les thèmes de recherche cités en exemple.

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