Les ministres ont donc rappelé que l'UE était prête à financer une partie de l'adaptation aux changements climatiques des pays émergents en échange d'objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. De même l'UE se dit prête à augmenter son objectif de réduction à 30% d'ici 2020.
Par ailleurs les ministres de l'environnement ont évoqué l'idée d'instaurer une taxe carbone européenne mais ont refusé l'idée française d'une taxe carbone aux frontières envisagée en cas où les négociations de Copenhague échoueraient. La menace fiscale pourrait entraver les négociations, a expliqué Andreas Carlgren lors de la conférence de presse à l'issue du conseil.
D'autres politiques européens ont également exprimés leurs doutes sur ce dispositif à l'image du secrétaire d'Etat allemand à l'Environnement, Matthias Machnig qui, selon Reuters, y voit une forme d'éco-imperialisme.