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Actu-Environnement

Autoroute ferroviaire alpine : la mise en concession est soumise à consultation

Transport  |    |  R. Boughriet

La ministre des Transports Elisabeth Borne et son homologue italien Graziano Delrio ont annoncé, le 11 août, le lancement d'une consultation franco-italienne pour la mise en concession du service d'autoroute ferroviaire alpine. Longue de 175 km, celle-ci relie, depuis 2003 sous la forme d'une expérimentation, Aiton près de Chambéry (Savoie) en France à Orbassano, près de Turin, en Italie.

Un appel public à concurrence européen a été publié le 1er août afin de "concéder l'exploitation du service pour une durée de 10 ans", ont précisé les ministres dans un communiqué commun. Les deux Etats prévoient sa mise en concession d'ici 2018, afin de "pérenniser et renforcer ce service de transport de camions sur des trains".

Suite à l'échec de sa mise en concession en 2009, cette autoroute est encore subventionnée par la France à hauteur de 53% de ses recettes, pointées en février 2017 par la Cour des comptes. L'autoroute ferroviaire alpine reçoit ainsi de chaque Etat un peu moins de 4,5 M€ par an, selon le ministère de la Transition écologique. La Commission européenne a autorisé, en mai 2015, la continuation de la politique d'aide à l'exploitation du service d'autoroute ferroviaire alpine, "en reconnaissant l'importance environnementale et économique du projet", a rappelé le ministère.

L'autoroute ferroviaire alpine offre aujourd'hui trois à cinq navettes quotidiennes, selon le ministère. Avec plus de 500.000 tonnes de marchandises transportées par an, elle "permet une réduction des émissions de CO2 de l'ordre de 5.000 tonnes par an."

Son trafic plafonne à moins de 30.000 véhicules par an, soit 2% du trafic poids lourds qui traverse les Alpes du Nord, selon la Cour des comptes. "La Commission européenne a accepté provisoirement que le régime de subventions se poursuive jusqu'en 2018 (…) mais cette expérimentation est gérée sans enthousiasme par les deux pays", avait estimé la Cour.

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