Dans ce contexte, elle analyse et étudie actuellement cette technologie potentiellement importante pour l'environnement et les politiques énergétiques de l'union européenne.
La capture à la source du CO2 des grands sites de production d'électricité et d'industrie lourde utilisant des énergies fossiles pour le piéger dans le sol de manière à enrayer le réchauffement climatique constitue actuellement une voie de recherche en complément d'actions d'efficacité énergétique et de diversification des sources d'énergie pour stabiliser la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Un rapport spécial du GIEC (Groupe International d'Experts sur le Climat) diffusé en septembre 2005 a examiné le rôle que peut jouer le captage et le stockage du CO2 dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ce rapport a montré que ces technologies pourraient abaisser de 30 % ou plus le coût de la lutte contre les changements climatiques. De plus, le stockage du CO2 dans des formations géologiques pourrait représenter 15 à 55 % de la totalité des réductions d'émissions requises (entre 220 et 2 200 milliards de tonnes de CO2) d'ici à 2100 pour pouvoir stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
La Commission s'attend à ce que la capture et le stockage de CO2 aient des implications de grande envergure pour les secteurs industriels basés sur les combustibles fossiles dans l'Union européenne et dans le monde entier. Dans le cadre de son analyse elle souhaite consulter les citoyens européens sur les avantages et les défis du CCS, et sur la manière avec laquelle la technologie se relie à d'autres options énergétiques et aux réductions de gaz à effet de serre. À travers un questionnaire, toute personne peut donner son avis sur la question jusqu'au 16 avril prochain et espérer contribuer à la future proposition législative prévue pour fin 2007.
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Télécharger le rapport du GIEC sur le CCS (PDF – 1,4 Mo)