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Continuité écologique : la restauration de la Sélune devrait reprendre en 2022

Eau  |    |  D. Laperche
Actu-Environnement le Mensuel N°418
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°418
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Les opérations de restauration de la continuité hydrologique du fleuve Sélune devraient reprendre en 2022. « Du fait des retards pris durant la crise sanitaire, un report de la vidange du barrage de la Roche-Qui-Boit, initialement prévue au printemps 2021, s'est avéré nécessaire, a indiqué le ministère de la Transition écologique. Pour limiter les risques à l'aval, notamment en cas de crues, l'Office français de la biodiversité a recommandé au ministère de la Transition écologique et à EDF de ne pas réaliser ces travaux avant le printemps 2022 ».

L'opération, emblématique, a connu plusieurs rebondissements. Décidées en 2009, les opérations d'effacement des barrages de Vezins et de la Roche-Qui-Boit sur la Sélune (Manche) avaient été ensuite remises en question en 2014 par Ségolène Royal, alors ministre de l'Écologie. Celle-ci souhaitait étudier une solution pour assurer la circulation des poissons sans détruire les ouvrages. La contre-expertise avait rendu un verdict sans appel : « Il est impossible de répondre aux exigences de qualité des eaux et de libre circulation des espèces migratrices en conservant les barrages. » Le choix devait alors être fait entre un maintien de production hydroélectrique (18 GWh par an, soit 0,04 % de l'hydroélectricité produite) ou la restauration de la biodiversité.

En 2017, l'arbitrage avait été rendu à travers la voix de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique de l'époque : les deux barrages devront être déconstruits. Une première phase a été réalisée en 2020 avec le démantèlement du barrage de Vezins. Reste désormais celui de la Roche-Qui-Boit. Bérangère Abba, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique chargée de la Biodiversité, a demandé au préfet de la Manche et à EDF d'affiner, avant le lancement de la vidange, l'estimation plus précise des sédiments mobilisables et de compléter les prescriptions applicables aux travaux. (1) « Nous prenons acte de cette décision qui paraît de bon sens, et s'appuie sur le principe de précaution, a réagi Jean-Paul Doron, vice-président de la Fédération nationale de la pêche en France (FNPF) et président de l'Union de bassin Loire-Bretagne. Nous avons toutefois une interrogation sur le calendrier des travaux qui va se télescoper avec les élections présidentielles. Nous espérons qu'un changement de majorité ne va pas donner une nouvelle direction à ce dossier. »

1. Vidange et démantèlement

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