Le Comité technique pour le recyclage des emballages plastique (Cotrep) a annoncé le 10 septembre avoir signé une convention avec le Centre technique industriel de la plasturgie et des composites (IPC) pour améliorer la recyclabilité des emballages en plastique souple. "Si les emballages souples en polyéthylène (PE) sont de plus en plus recyclés à travers une filière bien définie, les emballages en plastique souple composés de différents matériaux (polypropylène (PP), polyéthylène téréphtalate (PET), etc.) ne bénéficient pas encore de solutions de recyclage", explique le comité qui regroupe l'éco-organisme Citeo, le syndicat de l'emballage plastique et souple (Elipso) et la société Valorplast.
La convention, dotée d'un budget de 400.000 euros sur 24 mois, concerne "l'éco-conception et l'amélioration de la recyclabilité". Cette étape "vise à évaluer l'impact [des] différents choix de conception afin d'aider les entreprises à mettre sur le marché des emballages recyclables". En ligne de mire, les éléments perturbateurs du recyclage : l'utilisation de matériaux hors PE, l'association de différents plastiques, ainsi que la présence d'une couche métallique ou de colle.
Un quart des emballages ménagers
Le Cotrep précise qu'une ligne de recyclage test de petite capacité sera mise en place à Oyonnax (Ain) et à Alençon (Orne). "Sur la base d'un protocole établi avec les deux recycleurs français d'emballages souples Barbier et Machaon, elle reproduira les étapes du recyclage (broyage, lavage etc.) pour tester et étudier le comportement de ces emballages chez les recycleurs."
Les emballages en plastique souple représentent un quart des emballages plastique ménagers mis sur le marché, soit environ 300.000 tonnes. Le Cotrep précise que 120.000 tonnes d'emballages souples sont en PE (il s'agit des films étirables) et 160.000 tonnes sont en plastique multicouche ou en résines variées.