Mardi 10 avril, Marc Mortureux, directeur général de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation de l'environnement et du travail (Anses) et Françoise Weber, directrice générale de l'Institut de veille sanitaire (InVS), ont signé une convention cadre dont l'objectif est de renforcer les relations entre les deux acteurs du dispositif national de sécurité sanitaire.
Cette convention permet notamment "l'élaboration d'un programme de travail annuel conjoint établi sur la base de l'identification de convergences dans leur programme de travail respectif". Elle porte sur trois thèmes : la surveillance intégrée des expositions aux substances chimiques, la veille et la vigilance sanitaire et la lutte contre les maladies infectieuses.
Partage de données
En matière de surveillance intégrée des expositions aux substances chimiques l'accord vise la mise en commun des données biologiques d'imprégnation humaine (biosurveillance) recueillies par l'InVS et des données de consommation alimentaire et de contamination des aliments et des travaux d'expertise de l'Anses. L'objectif est de permettre une meilleure caractérisation des expositions et de faciliter l'interprétation des indicateurs biologiques d'exposition.
S'agissant de la veille et de la vigilance sanitaire, les deux organismes entendent mutualiser les données recueillies par l'InVS via le réseau des centres anti-poison et de toxicovigilance afin de contribuer aux travaux d'évaluation des risques menés par l'Anses, et notamment dans le domaine des produits phytopharmaceutiques, des biocides et des médicaments vétérinaires.
Enfin, la lutte contre les maladies infectieuses est prise en compte par un approfondissement des coopérations existantes entre les équipes des centres nationaux de référence de l'InVS et des laboratoires nationaux de référence de l'Anses. De même, des coopérations en matière d'épidémiologie animale et humaine, notamment concernant les maladies animales transmissibles à l'homme (zoonoses) sont prévues.