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Actu-Environnement

L'Algérie et l'Allemagne coopèrent pour Desertec

Energie  |    |  F. Roussel

À l'occasion de sa visite en Allemagne, le Président algérien Abdelaziz Bouteflika et la chancelière allemande Angela Merkel ont annoncé la mise en place d'une commission économique mixte chargée d'appuyer le développement du projet Desertec. Avec cette annonce, l'Algérie met fin à la suspicion de désengagement relayée en septembre dernier. Le pays démontre surtout qu'il entend jouer un rôle important dans le projet allemand : "nous travaillerons dans les énergies nouvelles à travers un projet colossal (…) que nous allons approfondir d'un commun accord", a déclaré dans ce sens M. Bouteflika.

Quelques jours avant cette visite présidentielle, le ministre algérien de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, avait annoncé le lancement d'un plan visant à augmenter d'ici à 20 ans la production d'électricité à partir de sources renouvelables comme le solaire, l'éolien ou le géothermique. L'objectif étant de produire les mêmes quantités d'électricité actuellement obtenues à partir du gaz naturel.

Rappelons que le projet Desertec consiste à construire un grand nombre de centrales solaires thermiques dans les déserts de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) afin d'alimenter ces pays et l'Europe en électricité renouvelable. Le protocole d'accord du projet a été signé le 13 juillet 2009 à Munich par douze sociétés basées en Europe, au Proche-Orient et en Afrique du Nord, avec la participation de Cevital pour l'Algérie.

Réactions5 réactions à cet article

Encore une utopie qui coûtera cher !
Les projets d’exploitation des zones solaires désertiques (sans nuages) se heurtent à l’absence de réseau, l’électricité se transportant par câbles (et non par air comme les ondes radio). L’investissement terrestre et sous-marin de transport de courant, représente alors des budgets considérable auxquels s’ajoutent des problèmes de maintenances très importants, plus naturellement de lourdes pertes en ligne. Et bien sûr, se pose le problème de disposer de grandes quantités d’eau : fluide caloporteur, pour assurer le cycle thermodynamique… Ce sont les projets pharaoniques appelés « Désertec » et « Transgreen »… encore un mirage. Sans parler des accords internationaux fiables à prévoir.

Reyne | 13 décembre 2010 à 11h43 Signaler un contenu inapproprié

Il faut ajouter encore le coût énergétique de réalisation des milliers de m2 de cellules PV à réaliser. Rappelons qu'il faut environ 5 ans à une telle cellule pour rendre son énergie de fabrication.
Rendement : si Si moncrystallin < 15 %, pour polycristallin < 10 %, pour amorphe < 5 %

Reyne | 13 décembre 2010 à 11h51 Signaler un contenu inapproprié

@ Reyne:

Energy payback time: 0.75 - 3.25 years selon les technologies

pas 5 ans..

quelles sont vos sources scientifiques ? les miennes sont un projet de recherche de l'ecn aux Pays-Bas.

123soleil | 13 décembre 2010 à 16h00 Signaler un contenu inapproprié

Pour 123 soleil
Mon document a été coupé. Temps de récupération d'énergie de fabrication pour cellule PV : de 3 à 5 ans suivant type de Silicium.
Rendements :
Si monocristallin (cellule bleue unie),inférieur ou égal à 15 %
Si polycristallin (cellule bleue tachetée), ordre de 10 %
Si amorphe (couche mince) ordre de 5 %
N.B. : Fabrication de la cellule PV :
Par fusion à 1700°C de sable quartzeux (Si O 2), on obtient un Silicium à 98 %, qui doit être purifié à 99,99 % pour donner l’élément de base, après un long refroidissement (~10 h). On obtient alors un lingot poly cristallin. Pour préparer un « wafer » monocristallin –rendement le meilleur- on part d’un grain de cristal (1 à 3 mm) plongée grâce à une tige, dans un bain de silicium liquide, qui est tirée lentement, sous vide, vers le haut en la faisant tourner sur elle-même dans les 2 sens, de façon uniforme.
Dans les 2 cas, le lingot ou le cylindre résultants, sera découpé en tranches (e ~ 200 µ) par fil abrasif, l’opération pouvant durer jusqu’à 24 h.
Pour créer un semi-conducteur type P ou N, il faut encore le doper par diffusion gazeuse (As, Bo, Cd, In, P…) pour créer une cellule semi-conductrice de type P-N. Le montage en série de celles-ci, sur plaque de verre, après encapsulation (film EVA), donne un module PV.
On réalise aussi des couches minces (2 à 3 µ) en Si amorphe -faible rendement mais coût réduit- par dépôt direct sur le verre chauffé sous vide, de silane par plasma.
Le recyclage pose un nouveau problème.

Reyne | 13 décembre 2010 à 18h08 Signaler un contenu inapproprié

i am chiheb fatima would you please help cause i need so much iformation about desertec foudation

projet desertec | 28 avril 2012 à 22h08 Signaler un contenu inapproprié

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