Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

L'UE et les États-Unis renforcent leur coopération dans la lutte contre la pêche illicite

Un accord de coopération entre l'Union européenne et les Etats -Unis visant à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (dite «pêche INN») a été signé le 7 septembre à Washington. Cet accord qualifié ''d'historique" par Bruxelles a été signé par Maria Damanaki, commissaire européenne chargée des affaires maritimes et de la pêche, et Jane Lubchenco, responsable de l'Administration américaine pour l'océan et l'atmosphère (NOAA).

L'UE et les USA se placent respectivement au premier et au troisième rang des pays importateurs de produits de la mer, devant et derrière le Japon. Si des mesures juridiques ont déjà été adoptées dans l'UE via le nouveau règlement européen INN en vigueur depuis 2010, et dans les USA à travers la loi ''High Seas Driftnet Fishing Moratorium Protection Act'' afin d'éradiquer la pêche illégale, l'accord entend aller plus loin dans la lutte. L'Union européenne et les Etats-Unis veulent ''renforcer la surveillance'' des navires de pêche et ''encourager les organisations régionales de gestion des pêches à prendre des mesures de gestion''. L'accord encourage également les pays tiers à ratifier et appliquer l'accord du Comité des pêches de l'Organisation onusienne pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ''sur les mesures du ressort de l'État du port visant à éliminer la pêche illicite et promouvoir une exploitation durable des ressources halieutiques''.

L'objectif est ''d'améliorer au niveau mondial la gestion des ressources halieutiques partagées, de sauvegarder les emplois qui y sont liés et de protéger les autres avantages économiques issus des pêcheries durables'', a expliqué Bruxelles. Selon les chiffres de la Commission, la pêche INN entraîne pour les pêcheurs exerçant leurs activités en toute légalité un manque à gagner sur les produits de la mer et leurs dérivés qui peut atteindre jusqu'à 23 milliards de dollars par an.

En juillet dernier, Maria Damanaki a présenté ses propositions de réforme de la politique européenne de la pêche (PCP) visant à ''reconstituer les stocks de poissons de ses pêcheries".

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question à la journaliste Rachida Boughriet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires