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Le gouvernement calédonien sanctuarise ses récifs coralliens

Biodiversité  |    |  L. Radisson
Le gouvernement calédonien sanctuarise ses récifs coralliens

"La Nouvelle-Calédonie devient le hot spot de la préservation de la biodiversité marine, notamment récifale", se réjouit Philippe Germain, président du gouvernement de la collectivité ultramarine. L'exécutif calédonien a en effet adopté trois arrêtés le 14 août qui permettent de protéger la totalité des récifs coralliens du Parc naturel de la mer de Corail créé en 2014.

Ces textes instaurent 28.000 km2 de réserves, dont 7.000 km2 de réserve intégrale, le plus haut niveau de protection du référentiel de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Aucun accès ni aucune activité humaine ne sont autorisés dans de telles zones, sauf dans le cadre de recherches scientifiques validées préalablement par le gouvernement. Dans la partie classée en "réserve naturelle", sont interdites les activités de pêche, chasse, bivouac, pique-nique ou sports nautiques, et l'accès est soumis à autorisation de l'exécutif de la collectivité.

"Jusqu'à présent, la richesse venait de l'exploitation des ressources naturelles que sont le poisson, les minéraux, etc. On veut démontrer que la préservation peut aussi être une richesse (...). Outre les recettes que pourront constituer les droits de passage (strictement limités) vers les sites naturels, il s'agit d'inventer ce nouveau modèle, avec le concours des ONG et des fonds internationaux", indique le gouvernement de la collectivité.

La Nouvelle-Calédonie abrite un tiers des récifs coralliens quasiment vierges restant dans le monde. "Le récif de Pétrie, par exemple, produit à lui seul 7,9 tonnes de biomasse à l'hectare : il est à ce titre le récif corallien le plus fertile de la planète !", rappelle le WWF qui salue la décision de classement. L'ONG appelle toutefois à un renforcement des mesures de surveillance de ces sites exceptionnels mais éloignés, en particulier contre les intrusions et la pêche illégale.

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