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Actu-Environnement

La chasse à la baleine du Japon devant la Cour internationale de justice de l'ONU

L'Australie avait saisi en juin 2010 la Cour internationale de justice (CIJ) onusienne afin d'obliger le Japon à mettre fin à son programme annuel de chasse à la baleine mené à des "fins de recherche" dans l'Antarctique, estimant que l'archipel violait ses "obligations internationales". Depuis 1986, la Commission baleinière (CBI) a mis en place un moratoire sur la chasse commerciale à la baleine. Cependant, ces cétacés continuent d'être pêchés par des populations indigènes ou pour des raisons scientifiques comme celles invoquées par le Japon mais aussi par la Norvège et l'Islande.

La première audition de la CIJ a débuté ce mercredi 26 juin à La Haye. "Le Japon va s'engager à fond dans ce dossier pour que sa position soit comprise", a déclaré à l'AFP mardi 25 juin, Fumio Kishida chef de la diplomatie nippone assignée par l'Australie. La délégation australienne aura la parole du mercredi 26 juin à vendredi 28 juin, puis ce sera le tour des Japonais du 2 au 4 juillet alors qu'un deuxième tour de plaidoiries aura lieu du 9 au 16 juillet. Le jugement n'est pas attendu avant plusieurs mois.

Dans sa plainte, l'Australie déclare que "le nombre de baleines tuées, capturées et traitées dans le cadre de ce programme dépasse de loin tout ce qui avait été entrepris sur la base de permis scientifiques depuis la création de la CBI" en 1946, rappelle l'AFP. "L'Australie prie la cour d'ordonner au Japon de mettre fin au programme [scientifique] Jarpa II".

Ce programme de recherche sur les cétacés "poursuit un but scientifique et est parfaitement légal au regard de l'article 8 de la convention internationale de régulation de la pêche à la baleine. Le Japon établira ce fait de façon très claire durant les audiences", a rétorqué le chef de la diplomatie japonaise devant la presse.

6.800 petits rorquals (baleines de Minke) de l'Antarctique auraient été tués entre 1987 et 2005 dans le cadre du programme Jarpa I, selon la délégation australienne. Auxquels s'ajoutent 2.600 petits rorquals entre 2005 et 2009 et 13 rorquals communs entre 2005 et 2007 dans le cadre de Jarpa II.

La cause de l'Australie devant la CIJ est appuyée par la Nouvelle-Zélande qui présentera sa position à compter du 8 juillet, selon AP.

Réactions8 réactions à cet article

Depuis TOUJOURS ce prétexte japonais qui n'a pour seule raison que de défendre une habitude alimentaire est CHOQUANT! Les japonais achèteront des voix auprés de certains petits pays pauvres qui n'ont que faire de ce problème...et le problème sera réglé ou remis à plus tard.

ami9327 | 27 juin 2013 à 10h48 Signaler un contenu inapproprié

Ce total aurait pu être bien plus lourd sans l'action de certaines ONG, notamment sea shepperd, dont il faut souligner le courage et l’efficacité.

lio | 27 juin 2013 à 11h14 Signaler un contenu inapproprié

Certains pays chassent la baleine et se trouvent de bonnes raisons pour le justifier.
Ailleurs on demande l'éradication des ours ayant l'outrecuidance de se servir occasionnellement dans des troupeaux de brebis bien plus subventionnés que surveillés.

Chacun ses traditions...

Il y a toujours quelque chose de risible au fait que les deuxièmes critiquent les traditions des premiers cités.

Romario | 27 juin 2013 à 11h57 Signaler un contenu inapproprié

Le Japon, pays par ailleurs des mieux civilisés sur cette planète, ment deux fois sur cette question :
1) cette pêche n'est pas traditionnelle, elle a été introduite après la capitulation de 1945 pour prévenir une famine.
...on se demande de plus ce qu'a de traditionnelle la pêche industrielle telle qu'ils la pratiquent.
2) le prétexte n'est PAS LA RAISON TRADITIONNELLE : c'est bien l'étude scientifique. La Cour pourrait leur permettre de sauver la face en leur demandant de revenir à cette dimension. Quelques individus au grand maximum.

electronring | 27 juin 2013 à 16h27 Signaler un contenu inapproprié

Cet été, un riche chasseur en Islande prévoit d'en tuer 180, alors que le bon sens de beaucoup d'Islandais est de n'en prélever que quelques unes par tradition ! ..

Thinkgreen | 28 juin 2013 à 15h14 Signaler un contenu inapproprié

@Romario
Votre argument serait valable pour une espèce terrestre, pas pour les poissons et cétacés qui sont pillés (on dit parfois "pêchés") par des pays n'ayant absolument aucune préoccupation écologique ou durable. C'est simple, quand ils ont épuisés totalement une ressource (=une espèce) ils passent à la "suivante" et reprennent leur oeuvre destructrice.

ami9327 | 01 juillet 2013 à 00h51 Signaler un contenu inapproprié

Il faut arrêter de transiger avec ces guignols de théatre et couler leurs bateaux dans les ports.

polipa20 | 21 février 2014 à 09h09 Signaler un contenu inapproprié

Il faut signaler que le prétexte "traditionnel" est également abusif. La consommation de cétacés a été une mesure d'urgence (américaine) en 1945 pour nourrir un Japon dévasté. Il y avait certes une pêche traditionnelle, mais bien plus limitée.
C'est comparable aux chasseurs en France, qui revendiquent un "droit traditionnel". Traditionnellement, celui qui était pris à chasser était tué par le Seigneur local ; on réécrit le passé comme ça nous arrange.

Zoltan | 21 février 2014 à 12h57 Signaler un contenu inapproprié

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