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Actu-Environnement

Le projet DESERTEC prend forme avec la création de la société DII GmbH

Energie  |    |  F. Roussel
Douze sociétés et la Fondation DESERTEC ont signé la semaine dernière à Munich, les statuts de la société DII GmbH qui aura pour objectif d'accélérer la mise en œuvre du projet DESERTEC.
Cette initiative industrielle a pour but de construire au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (région MENA), un grand nombre de centrales solaires thermiques connectées entre elles et au réseau de distribution de l'électricité voire à d'autres installations d'énergies renouvelables. L'objectif à long terme est de satisfaire une part substantielle des besoins en électricité des pays de la zone MENA et de répondre à hauteur de 15 % à la demande d'électricité de l'Europe d'ici à 2050.
''Nous pensons et sommes même fortement persuadés que la vision du concept DESERTEC constitue le pivot de la transition vers un approvisionnement durable en énergie dans les pays de la région MENA et en Europe. L'heure est maintenant venue de faire de cette vision une réalité'', a commenté Paul van Son, le directeur de DII récemment nommé.

Le travail de DII consistera à réaliser une analyse approfondie et à mettre en place une structure pour les investissements prévus.

Selon les initiateurs du projet, depuis sa présentation en juillet dernier Desertec a reçu le soutien d'un très grand nombre d'institutions politiques et gouvernementales. Il est ainsi prévu que DII collabore étroitement avec le Plan Solaire Méditerranéen (PSM), une initiative lancée en 2008 dans le cadre de l'« Union pour la Méditerranée ».

Réactions5 réactions à cet article

Désertec, un projet pharaonnique

Aucun doute la dessus, techniquement résulta garanti, le sud de l'Espagne en connait un brin à ce sujet, reste à savoir quid de l'instabilité politique dans la région et du bon vouloir de l'ami Ben Laden.

rené1935 | 03 novembre 2009 à 11h00 Signaler un contenu inapproprié
Sacré projet mais...

Malgré son côté production d'énergie renouvelable, qu'en est-il :
- de son impact sur site ?
- de sa tenue aux tempêtes de sable (ensablement) ?
- de son coût, à ce jour estimé à 400 Md€ ?
- est-il viable dans le temps ?
Beaucoup de questions restent posées, je doute quand même sur l'issue de sa faisabilité.

Bibi06200 | 03 novembre 2009 à 17h53 Signaler un contenu inapproprié
Desertec : plus qu'un projet !

Desertec est plus qu'un projet . La création de la DII avec des industriels parmi les plus prestigieux d'Europe, permettra de mettre en oeuvre le concept.L'espoir pour les peuples africains est énorme; Il ne faut donc pas avoir peur parce que le vrai risque est de laisser l'Afrique sans projet et sans perspective. Ce serait le terreau de l'extrémisme. Alors soutenons tous Desertec , le temps presse pour lutter contre le réchauffement climatique.

Francis | 03 novembre 2009 à 22h27 Signaler un contenu inapproprié
Y aurait-il un contrat équitable?

Le projet est ambitieux et pourrait se réaliser rapidement par tranche, dont les premières profiteraient aux pays africains.
Mais les investisseurs sauraient-ils limiter leurs exigences de rentabilité d'un coté et de fixer les quotas mini de répartition une fois la liaison avec le continent européen établie? Ou est-ce qu'on aboutira à un contrat léontin???
Victor

victor | 05 novembre 2009 à 15h24 Signaler un contenu inapproprié
Un projet éminement politique

Ce qui aujourd'hui est l'Union européenne a commencé, il y a 50 ans, avec un projet énergétique et industriel : charbon et acier – et ce, lorsqu'on parlait encore de "boches" et d'"ennemi héréditaire"… Les parallèles avec le projet Desertec s'imposent d'elles-mêmes.
Ce qui a changé est justement l'existence de l'UE, d'un côté, et au moins d'un début de structure politique régionale, de l'autre côté de la Méditerranée. Le démarrage par de grands industriels et financiers allemands est un gage de sérieux et de volonté d'aboutir. Mais, ce cadre est appelé à s'élargir afin d'accueillir des entreprises d'autres pays. Ce qui veut dire que, rive nord de la Méditerranée, le projet doit et va devenir européen. Ne serait-ce que pour canaliser toute tentative de récupération unilatérale et pour rassembler toutes les connaissances et expertises de tous les domaines à mettre à contribution.
Voilà une aventure de grande envergure, tournée vers l'avenir. Par rapport à ça, 400 milliards d'Euros sur 20 ans font quantité négligeable.

AW | 14 novembre 2009 à 09h09 Signaler un contenu inapproprié

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