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Actu-Environnement

Le nouveau Conseil économique pour le développement durable s'intéressera à la croissance verte

Créé officiellement par décret le 1er décembre 2008, le nouveau Conseil économique pour le développement durable prend forme. La liste de ses membres a été publiée par le MEEDDAT et son objectif principal est fixé : la croissance verte.

Gouvernance  |    |  F. Roussel
J'attends de ce Conseil qu'il permette à la France de poser les fondements d'une « nouvelle croissance écologique ». C'est par ces mots que le ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire, Jean-Louis Borloo a annoncé hier la création du Conseil économique pour le développement durable.

Officiellement créé par décret le 1er décembre 2008, ce Conseil est rattaché au ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire (MEEDDAT). Il a pour mission d'éclairer le ministère pour l'élaboration de ses politiques en s'appuyant sur des références scientifiques et les instruments d'intervention publique les plus récents. Il pourra également réaliser, à la demande du ministre chargé du développement durable, des études et recherches concernant les perspectives et les enjeux de ces politiques, du point de vue économique et du développement durable.

“ J'ai choisi de mobiliser les meilleurs experts pour identifier au plus vite toutes les opportunités liées à la croissance verte ” Jean-Louis Borloo
Le Conseil compte 26 membres sous la responsabilité de leur délégué général Dominique Bureau, Ingénieur Général des Ponts et Chaussées et Maître de Conférences à l'Ecole Polytechnique. Nommés par arrêté du ministre chargé du développement durable, pour trois ans maximum, ces membres proviennent principalement du monde économique et sont pour la plupart des enseignants-chercheurs. Certains membres sont spécialistes des questions climatiques, environnementales ou encore agricoles. D'autres encore sont issus du monde de la finance. J'ai choisi de mobiliser les meilleurs experts pour identifier au plus vite toutes les opportunités liées à la croissance verte dans des domaines aussi variés que la lutte contre les dérèglements climatiques, l'érosion de la biodiversité, le développement des infrastructures de transport ou l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments, a expliqué Jean-Louis Borloo.
Sont en outre membres de droit, le délégué interministériel au développement durable, Michèle Pappalardo, et le président délégué du Conseil d'analyse économique, Christian de Boissieu. Les services du ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire, notamment le Commissariat Général au Développement Durable, sont étroitement associés aux travaux du Conseil, précise le MEEDDAT.

Le Conseil économique pour le développement durable s'est réuni pour la première fois hier. Cette réunion a eu pour objet d'organiser les premiers travaux du Conseil qui porteront notamment sur les grands enjeux de l'année 2009 comme la préparation de la conférence internationale sur le climat qui aura lieu à Copenhague et la recherche d'une « nouvelle croissance écologique ».

Réactions5 réactions à cet article

Toujours les mêmes !

Le NOUVEAU Conseil économique pour le développement durable
ou le "On prend les mêmes et on recommence" !

Ces "experts" en poste et déjà dans le circuit (et déjà bien occupés apparemment) auraient pu faire changer les choses avant, non? Qu'en pensez-vous ?
Ils vont se baser sur les mêmes études et articles, publiés par eux ou les personnes qui partagent leurs idées (vu que les comités de letures ne publient que ceux qui pensent comme eux) et on continuera d'aller là où nous allons ...

Pourquoi ne pas prendre en compte des idées novatrices ! Que risque-t-on ? Est-ce que la situation peut être pire ?
Quel sera le turn over? (mais qui élira les nouveau membres? ...les anciens?)

Au fait, où est la parité (1/6)?

Blasée | 05 février 2009 à 12h47 Signaler un contenu inapproprié
incohérence....

d'une part les 1000 projets destinés à la relance n'ont rien à voir avec le Grenelle de l'environnement, d'autre part on crée le Conseil économique du développement durable pour s'intéresser à la croissance verte et dont la première mission est d'organiser une xème conférence...où on blablatera entre "gitans qui se racontent une fois de plus la bonne aventure"!
où est la cohérence...c'est bien connu en France quand il y a un problème on crée une commission ou un comité cela permet de caser "toujours les mêmes" ...Il serait intéressant de connaître le coût et le budget de cette nouvelle structure pour les finances publiques c'est à dire les nôtres.
Question : est ce que ce fameux Comité économique est soumis à objectifs et résultats ? si oui lesquels ?

cocodebeauregard | 05 février 2009 à 17h00 Signaler un contenu inapproprié
Où sont les entreprises ?

Trop de gens (c'est pas de leur faute, mais...) dans la liste coupés des réalités du quotidien. Encore une fois, les entreprises (exceptée Rhodia) sont les grandes oubliées. Et pourtant, une bonne partie de la résolution des problèmes à résoudre passent par leur engagement dans le développement durable...Dommage.

widlo | 06 février 2009 à 14h24 Signaler un contenu inapproprié
Où sont les entreprises bis

Encore une fois, les experts nommés dans ces groupes de travail, même s'ils bénéficient d'une grande renommée ne sont pas représentatifs de l'activité économique réélle.
Quant allons nous enfin prendre en compte le monde des entreprises qui disposent de savoir faire et de compétences dont les valeurs sont tout aussi comparables à celles des chercheurs de l'enseignement....
Je suis Responsable développement durable d'un groupe industriel, je suis tout a fait volontaire pour témoigner et participer auprès de ces commissions...

miquou | 06 février 2009 à 16h18 Signaler un contenu inapproprié
Re:Où sont les entreprises bis

suite au message de miquou:
bravo!il faut se déclarer volontaire .Je suis également convaincu que l'expertise des entreprises vaut largement celle des experts institutionnels.Elle est en effet plus légitime car fondée sur un principe d'efficacité et de réalisme des propositions faites et surtout quant à leur faisabilité économique (le financement initial et la rentabilité dans la durée) que trop de théoriciens oublient allègrement...car ce n'est pas de leur responsabilité ou de leur compétence.
Mais quel groupe de travail va avoir le courage d'intégrer ces réalistes?
jeanpier.

jeanpier | 07 mars 2009 à 14h20 Signaler un contenu inapproprié

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