Mardi 22 mars, le ministère de la Transition écologique a annoncé avoir retenu les huit critères qui vont être étudiés pour construire la méthode de calcul du futur affichage environnemental des vêtements, qui doit entrer en vigueur en 2024. « L'objectif est d'aboutir à une première version projet de cette méthode de calcul à l'été 2023 », explique le ministère, précisant qu'il compte « [repartir] de l'analyse du cycle de vie des produits ».
Les huit critères d'impact qui vont être approfondis sont : la consommation d'eau utilisée pour la fabrication des matières ; la durabilité physique des textiles ; la valorisation de conditions de production en France ou en Europe ; les enjeux liés à l'utilisation de pesticides et de produits chimiques lors de la fabrication des textiles ; les enjeux liés aux rejets de microplastiques ; les conditions de valorisation des matières recyclées ; les conditions de valorisation des textiles reconditionnés, qui sont réparés et remis sur le marché ; ainsi que la possibilité de prendre en compte l'impact de la fast fashion au travers des incitations à racheter ou des incitations à réparer les vêtements. Ils ont été retenus sur la base du bilan réalisé à partir des onze expérimentations menées en 2022.
Le ministère entend maintenant construire un affichage environnemental capable de « communiquer une information précise et transparente au consommateur (…), [d']encourager les producteurs à concevoir de manière plus responsable leurs produits et [de] réduire l'impact environnemental de l'industrie de la mode », explique Bérangère Couillard, secrétaire d'État chargée de l'Écologie.