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Actu-Environnement

L'autorisation du pesticide Cruiser contestée devant le Conseil d'Etat

Le rapporteur public du Conseil d'Etat, Edouard Geffray, a recommandé le lundi 24 janvier l'annulation des autorisations annuelles de mise sur le marché de l'insecticide Cruiser 350 de Syngenta, délivrées en 2008, 2009 et 2010 par le ministère de l'Agriculture, a annoncé hier l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF) dans un communiqué.

La fédération apicole avait déjà saisi trois fois le Conseil d'Etat sur ce dossier alors que le 8 décembre dernier, le ministère de l'Agriculture avait renouvelé pour 2011 l'autorisation de ce pesticide utilisé en traitement des semences de maïs. La molécule active du produit est le thiamétoxam, accusé d'être à l'origine d'une surmortalité d'abeilles par les apiculteurs et les associations environnementales. ''Ce produit est mis en cause dans la destruction des abeilles en France et en Europe depuis qu'il a pris la succession du Gaucho et du Regent après leur interdiction déjà sur intervention du Conseil d'Etat. Il est d'ailleurs interdit dans la plupart des pays européens", a dénoncé l'UNAF.

A l'audience, le rapporteur public a demandé l'annulation des décisions d'autorisation en mettant notamment en cause la méthode utilisée par les services de l'Etat pour évaluer la dangerosité du produit, selon la fédération. Le magistrat aurait également demandé la condamnation de l'Etat à verser 9.000 euros d'indemnités à l'UNAF pour ses frais de procédure.

La décision du Conseil d'Etat, qui suit dans la plupart des cas les recommandations du rapporteur public doit être rendue dans "une quinzaine" de jours, a précisé à l'AFP le cabinet de Me Bernard Fau, l'avocat de l'UNAF.

L'association doit à nouveau prochainement déposer un recours contre l'autorisation accordée pour 2011. Pour Henri Clément, Président de l'UNAF, ''la décision du Conseil d'Etat devra mettre un coup d'arrêt à ces pratiques de gestion du risque inadmissibles (…) Une fois de plus, cette affaire pose la question de l'indépendance de l'expertise au sein de l'agence nationale (l'ANSES) et de l'agence européenne (AESA) chargées de l'évaluation des risques. Elle pose aussi la question de la confiance que les citoyens doivent pouvoir attacher au fonctionnement régulier des pouvoirs publics''.

Réactions3 réactions à cet article

Ben oui, chasser le naturel et il revient au galop, qu'on ne s'y trompe pas, si l'on arrete la production de ce pesticide (Cruiser) il reviendra sur un autre nom ou sur une nouvelle forme. C'est désespérant. Amen

rené1935 | 26 janvier 2011 à 15h45 Signaler un contenu inapproprié

Jusqu'où faut il pousser l'absurde. Nous sommes dans un monde qui jouit de son auto destruction...

Vincent | 30 janvier 2011 à 19h03 Signaler un contenu inapproprié

Edouard Geffray , spécialiste du droit administratif qui est rapporteur sur un dossier agricole... Je reste dubitatif du sérieux de la démarche...

J'accuse l'UNAF et les associations écologistes d'être à l'origine de la faim dans le monde, de la recrudescence de la malaria et pire, de la fonte des calottes polaires sur Mars. Il y a des études secrètes connues des seuls responsables de ces officines, cachées dans leurs dossiers.
Ces gens mentent pour mieux nous prendre notre argent... Ils veulent nous renvoyer au moyen âge afin de devenir nos nouveaux rois (ou nouveaux dieux)...

Pour rire en peu:
Le Cruiser est accusé de tuer les abeilles. Et avant lui c'était le Régent (qui a été interdit mais sans résultats sur les abeilles). Et avant le Régent c'était le Gaucho. Suspendu lui aussi, et les abeilles continuaient de mourir... Les abeilles ont commencé à mourir dans les années 80. Avant l'apparition de ces insecticides, et les causes sont connues des vrais apiculteurs et des chercheurs:
Echange des reines au niveau mondial,
Apparition en Europe et extension du varroa,
Apparition de virus et champignon,
Mauvaises pratiques apicoles des amateurs (traitement du varroa avec des produits non homologués, et après on accuse le cruiser, sur exploitation des ruches...).

L'unaf est son "président" devrait apporter les preuves de ses affirmations sur le rôle des pesticides sur la mort des abeilles et sur les méthodes d'évaluations de l'ANSES et AE

Daniel | 31 janvier 2011 à 14h39 Signaler un contenu inapproprié

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