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Déblocage en vue pour l'interconnexion Sud des LGV

Transport  |    |  La Lettre A

Jean-Paul Huchon fait le siège de Matignon. Il veut convaincre Jean-Marc Ayrault d'inscrire les crédits d'études du projet d'interconnexion Sud des lignes à grande vitesse (LGV) dans le contrat de plan Etat-régions (CPER) 2014-2020, qui doit être bouclé fin 2014. Ce nouveau tronçon construit en Seine-et-Marne pourrait relier d'ici 2030 la LGV Atlantique au Sud-Est, à l'Est et au Nord de la France en évitant Paris. Soutenu par le président de l'Association des régions de France (ARF) Jacques Auxiette, le président de l'Ile-de-France met en avant l'importance de cette liaison pour le désengorgement du système ferroviaire national et francilien.

Chargé d'examiner cette demande, le préfet de la région Ile-de-France Jean Daubigny, précédemment en poste dans les Pays-de-la-Loire et en Bretagne (2006-2012), devrait donner son feu vert. Le comité de pilotage, mis en place par l'Etat dès 2007 et présidé par l'ingénieur général des ponts Benoît Weymuller, se prépare donc à se réunir à nouveau, après un an d'inactivité. Composée d'élus, de représentants des collectivités locales et d'associations telles que Interconnexion Sud TGV, cette structure était au point mort depuis le lancement, en octobre 2012, de la commission "Mobilités 21" du député-maire de Caen Philippe Duron, qui a remis à plat des dossiers d'infrastructures de transports.

Prochaine étape : l'élaboration du plan de financement, compris entre 1,3 et 3,3 milliards d'euros. Pour l'instant, la répartition entre l'Etat, les régions, l'Union européenne (UE) et le promoteur RFF, n'a pas été fixée. Seule certitude : dans le cadre du CPER 2014-2020, l'Etat attribuera une enveloppe globale de 1,5 milliard € pour le seul volet transports en commun. De son côté, l'UE pourrait financer entre 20 et 40% de ce projet éligible au Réseau de transport transeuropéen (RTE-T). A condition que le gouvernement français le sélectionne et le soumette aux instances européennes.

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