Une station de distribution d'hydrogène gazeux pourrait voir le jour, dès 2023, sur le site de l'aéroport pilote de Lyon-Saint-Exupéry (Rhône). C'est en tout cas, l'objectif du partenariat entre Airbus, Air Liquide et Vinci Airports, annoncé le 21 septembre. Les trois acteurs visent, dans un premier temps, l'alimentation des véhicules terrestres (bus de pistes, engins de manutention, etc.) qui circulent sur la plateforme aéroportuaire, mais également les poids lourds roulant aux abords. « Cette première étape est indispensable pour tester les installations et la dynamique de l'aéroport en tant que "hub hydrogène" de sa zone d'influence », souligne les partenaires. Ensuite, à l'horizon 2030, ils étudieront la possibilité d'équiper le réseau aéroportuaire européen de Vinci Airports, avec les
Un peu en amont, en juin dernier, Air Liquide et Airbus avaient également signé un protocole d'accord avec ADP pour préparer l'arrivée de l'hydrogène dans les aéroports en 2035.
Par ailleurs, concernant la production de carburants à plus faible teneur en carbone, le projet Hynovera vise l'alimentation en « e-kérosène » et en biométhanol (MeOH) de l'aviation et du secteur maritime de la région Sud. « Ceux-ci seront synthétisés à partir d'un gaz de synthèse de biomasse, obtenu via l'usine de pyrogazéification, et d'hydrogène « vert » provenant d'un électrolyseur fonctionnant avec de l'électricité renouvelable (garantie par un Power Purchase Agreement à long terme), expliquent les deux porteurs du projet, la société Hy2gen, spécialisée dans la production d'hydrogène décarboné et l'énergéticien GazelEnergie. Au départ, 60 000 litres par jour d'e-kérosène seront produits, soit l'équivalent de 10 % de la consommation d'un aéroport tel que celui de Marseille-Marignane. »