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Les applications de gratification du geste de tri se diversifient

La gratification du geste de tri est à la mode. Portée par de nouvelles applications, elle s'adresse progressivement à de nouveaux gisements. Quelques exemples illustrent l'étendue du phénomène.

Déchets  |    |  P. Collet
Les applications de gratification du geste de tri se diversifient
Actu-Environnement le Mensuel N°433
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°433
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Certains déchets prennent de la valeur. Depuis plusieurs années, aidés par le développement du numérique, de nouveaux acteurs de type jeunes pousses proposent d'en « acheter » par le biais de remises, voire de l'argent sonnant et trébuchant. Ou plutôt, de « gratifier » le geste de tri, la notion d'achat étant bien souvent taboue. Passage en revue de ces nouveaux outils de collecte des déchets.

Les RVM, le modèle le plus établi

La plus connue et la plus établie de ces gratifications du geste de tri est la reprise des bouteilles en polyéthylène téréphtalate (PET). Depuis quelques années, fleurissent des automates de collecte (les RVM, pour reverse vending machines) qui reprennent le PET contre des bons d'achat (à hauteur de 1 à 2 centimes par bouteille). Autre exemple bien établi : une vingtaine de services rachètent des téléphones portables, en vue du reconditionnement de ces « déchets » à forte valeur.

Terradona propose le dispositif Cliiink, légèrement différent : un boîtier installé sur les conteneurs de collecte du verre des collectivités attribue des points aux utilisateurs de l'application pour chaque emballage en verre jeté. Ces points sont ensuite transformés en bons d'achat ou coupons de réduction proposés par des enseignes partenaires. L'entreprise envisage d'étendre son offre d'ici à fin 2023 à certains emballages en plastique et/ou métal.

Nouvelles applications et nouveaux gisements

La grande nouveauté est constituée par la multiplication des applis numériques associées à certaines enseignes. C'est le cas de Redonner qui propose des réductions valables auprès d'enseignes de vêtements, contre une preuve de dépôt de vieux textiles dans un des 45 000 points de collecte du réseau national soutenu par Refashion. Wetri, qui ambitionne de devenir « l'appli universelle » de gratification du tri, a noué plusieurs partenariats autour de nombreux objets : petit et gros électroménager, smartphones, bouchons en liège, batteries autos, radiateurs électriques, collants, rasoirs et lames, montres ou encore stylos. Ici, les déchets doivent être déposés auprès des enseignes partenaires et les points glanés (assortis parfois d'offres promotionnelles) sont convertis en bons de réduction, en dons associatifs ou en chèques.

Autre modèle : Geev, une application de dons entre particulier, a noué un partenariat avec une grande enseigne d'ameublement. Pour l'achat d'un produit neuf, l'appli propose une remise si l'ancien produit est donné via sa plateforme (plutôt que repris par l'enseigne partenaire). Mökki propose aussi de simplifier la prise en charge de certains objets en fin de vie : vêtements, équipements informatiques, jouets et livres. Concrètement, ces derniers peuvent être déposés auprès d'un service de conciergerie d'entreprises partenaires. Ils sont ensuite enlevés et triés par Mökki, puis orientés vers 400 partenaires en vue d'être réemployés, recyclés ou éliminés. Et lorsque les objets sont revendus, le produit de la revente est remis à la personne qui l'a déposé.

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