La Cour de cassation a donné raison le 25 juin à la société Coved dans un contentieux l'opposant à l'Administration des douanes relatif à la TGAP due au titre de la réception de déchets entre juillet 2001 et décembre 2004 dans divers centres de stockage qu'elle exploite. La Haute juridiction a annulé la décision de la cour d'appel de Paris du 1er février 2011 qui avait rejeté la demande de la société visant à faire annuler un avis de mise en recouvrement de la taxe.
Il résulte des articles 266 sexies, I, 1, 266 septies, 1, et 266 octies, 1, du code des douanes, dans leur rédaction antérieure à la loi du 30 décembre 2002, que les déchets inertes reçus par les exploitants d'installations de stockage de déchets ménagers et assimilés n'entrent pas dans l'assiette de la TGAP, indique la Cour.
Cette dernière estime qu'en rejetant les demandes de la société Coved alors qu'elle avait constaté que les déchets inertes en cause avaient été réceptionnés pour partie avant et pour partie après l'entrée en vigueur de la loi du 30 décembre 2012, la cour d'appel a violé les textes applicables au litige.