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Actu-Environnement

Le geste de tri des déchets étudié à la loupe

Depuis janvier 2023, les consignes de tri des déchets ont changé pour faciliter le geste de tri. Pour évaluer précisément cette mesure, certaines communes réalisent une caractérisation des ordures ménagères. Exemple à Grenoble.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  B. Clarke

La métropole de Grenoble vient de démarrer une campagne de caractérisation des déchets ménagers incluant les ordures ménagères résiduelles, la collecte sélective et les déchets alimentaires. Il s'agit de regarder dans le détail le contenu des poubelles des habitants. Voir le reportage vidéo. Cette étude va s'étaler sur six semaines selon une méthodologie mise au point par l'Agence de la transition écologique (Ademe). Chaque catégorie de déchet est pesée afin de tirer des enseignements sur le geste de tri.

La métropole de Grenoble expérimente l'extension des consignes de tri depuis 2016. Elle avait déjà réalisé à cette occasion une campagne de caractérisation des déchets ménagers de ses habitants. Elle va donc pouvoir comparer les résultats sept ans plus tard et voir si le geste de tri a bien évolué.

À la suite de ces caractérisations, les gisements de déchets recyclables seront estimés. Il sera temps de dresser le bilan des campagnes d'information menées auprès des habitants et d'en imaginer de nouvelles, ciblées en fonction des résultats. Selon le vice-président chargé des déchets de la métropole de Grenoble, Lionel Coiffard, « la moitié de ce qu'il reste dans les ordures ménagères résiduelles pourrait être recyclée ». La simplification du geste de tri doit avoir pour conséquence une augmentation du taux de recyclage des déchets d'emballages, qui stagne à 72 % alors que 75 % sont visés d'ici à 2025.

Surtout que les machines installées dans les centres de tri sont de plus en plus perfectionnées et augmentent les cadences. Un bon point aussi pour les finances des communes. « La vente des matières triées représente 10 % du coût de ce qu'engendre le centre de recyclage, mais ça va changer, avec la guerre, la crise énergétique, la crise environnementale, les orientations internationales. Par exemple, l'aluminium, avec les canettes, ne valait pas grand-chose, mais se vend aujourd'hui entre 4 000 et 8 000 euros la tonne », précise Lionel Coiffard. Il semblerait que tout pousse vers le recyclage.

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