Par deux décisions rendues publiques le 27 juillet, le Conseil onstitutionnel a, une nouvelle fois, déclaré contraire à l'article 7 de la constitution des articles du Code de l'environnement. Saisi dans le cadre de questions prioritaires de constitutionnalité, le Conseil constitutionnel a annulé le quatrième point de l'article L. 411-2 du code de l'environnement relatif aux dérogations de protection des habitats (1) et le cinquième point du second chapitre de l'article L. 211-3 du code de l'environnement relatif à la délimitation des aires de protection des captages d'eau potable (2) .
Le conseil constitutionnel a mis en avant l'absence de dispositif de participation du public lors de la prise de décisions dans ces deux domaines, dispositif prévu par l'article 7 de la constitution : "Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement".
En réaction à ces deux nouvelles décisions, le ministère de l'Ecologie a annoncé un travail de vérification du code de l'Environnement au regard de l'article 7. Ce travail aboutira à un projet de loi prêt à être soumis au Conseil d'Etat à la fin du mois de septembre.