L'article 4 du décret, rappelle la Fédération des Parcs, prend la disposition de ''supprimer des règles qui auraient pour seul objet ou pour seul effet d'interdire l'installation d'ouvrages de production d'électricité à partir de l'énergie solaire installés sur le sol d'une puissance crête inférieure ou égale à douze mégawatts, dans les parties des zones naturelles qui ne font pas l'objet d'une protection spécifique en raison de la qualité des sites, des milieux naturels et des paysages et qui ne présentent ni un intérêt écologique particulier ni un intérêt pour l'exploitation forestière''.
Si la fédération se dit ''très favorable au développement des énergies renouvelables'', elle dénonce cependant la construction de certains ouvrages de production d'électricité, ''à l'encontre de la préservation des paysages et de la biodiversité''.
La Fédération des Parcs indique avoir pris une motion le 29 janvier demandant que soit modifié ''l'article 4 du décret afin de prendre en compte la nécessité de protéger les terres agricoles, les milieux naturels et la nature ordinaire, source de biodiversité''.
Pour Jean-Louis Joseph, président de la Fédération des Parcs, ''la biodiversité dite ''ordinaire'' et les milieux agricoles ne doivent pas être considérés comme de la nature de seconde zone (...) Il s'agit bien de préserver les sols sources de productions agricoles et forestières ou de biodiversité remarquable ou ordinaire, ou d'amènités, notamment paysagères, demandées avec une exigence croissante par une population de plus en plus nombreuse. Il s'agit plutôt d'exploiter de façon systématique les lieux tels que les toits, les friches industrielles, les zones abandonnées...''