La société Deepki, spécialiste du monitoring énergétique, a évalué, pendant la période de confinement, les consommations d'énergie de 3 500 bâtiments tertiaires (immobilier de bureau et retail), répartis dans toute la France. Deepki a collecté, entre le 17 mars et le 11 mai dernier, les données énergétiques de ces bâtiments. La société a développé un algorithme pour identifier les gaspillages énergétiques. Elle a comparé, pour chaque site concerné, ses consommations pendant le confinement avec ses besoins la nuit, lorsque le site est fermé au public.
Résultats : 40 % des bâtiments étudiés, bien qu'inoccupés, étaient mal régulés. « Cela signifie que malgré leur inoccupation, les bâtiments continuent à consommer bien plus d'énergie qu'ils n'en ont réellement besoin. Le gâchis se chiffre en centaine de milliers d'euros puisqu'on estime qu'on aurait pu économiser 123 000 € toutes les semaines » sur le parc étudié, ajoute Deepki. « En extrapolant ce chiffre au périmètre national, le montant du gâchis chiffre rapidement en millions », estime la société.
En revanche, Deepki observe qu'un pilotage et un monitoring énergétiques « précis » ont permis à 60 % des sites étudiés « d'adapter leur niveau de consommation pendant le confinement, voire même pour certains, d'atteindre de nouveaux standards de consommation ».
Article publié le 24 septembre 2020