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Les grands défis de la maîtrise des risques au cœur du 16e congrès ''Lambdamu''

Risques  |    |  R. Boughriet
La 16e édition du congrès Lambdamu, dédié à la recherche et au développement, l'innovation, l'application et l'étude prospective de la maîtrise des risques, s'est tenue du 7 au 9 octobre à Avignon. Organisé par l'Institut pour la maîtrise des risques, ce congrès biennal, qui a rassemblé cette année près de 500 personnes dont 150 universitaires et étudiants-doctorants, a vu émerger de grandes tendances dans la discipline, comme la gestion des incertitudes, la sécurité au travail, ou encore le problème de la valorisation d'actifs (''asset management''), a indiqué l'Institut dans un communiqué.

Ce 16e congrès a dressé les trois principaux ''défis de la maîtrise des risques'' auxquels industriels, ingénieurs et chercheurs sont confrontés. Le premier défi concerne la Recherche et le Développement (R&D) sur des thématiques prioritaires en matière de maîtrise des risques : les risques émergents, les facteurs humains et organisationnels, la sécurité et la sûreté des personnes, mais aussi des biens, des structures, des déplacements, l'approche probabiliste ou encore le retour d'expérience, observe André Lannoy, président du comité de programme.

Parmi les autres défis : faire de la maîtrise des risques ''une discipline universitaire à part entière'' car l'enseignement est cloisonné en grandes disciplines et les connaissances nécessaires à la maîtrise des risques sont disparates.

Enfin, afin de faire face aux innovations, le dernier défi consiste à harmoniser la réglementation au moins au niveau européen, faire converger objectifs de sûreté, méthodes, codes, sans porter préjudice aux produits et aux entreprises. C'est probablement un des défis les plus difficiles. Si les réglementations sont durcies, elles ne sont probablement pas adaptées et peuvent conduire à des surdimensionnements. Si, au contraire, elles sont allégées, elles peuvent conduire à des risques intolérables, explique André Lannoy.

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