Le Mitsubishi Research Institute (MRI) vient de sélectionner une technologie française pour le démantèlement de la centrale accidentée de Fukushima-Daïchi. Développé par le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et ONET Technologies, ce bras robotisé équipé d'un laser pourrait servir à découper et retiré les débris de combustible fondus des trois réacteurs endommagés.
Selon le CEA, le procédé français a de nombreux atouts : facilement pilotable à distance, grande tolérance de positionnement pour la découpe de matériaux hétérogènes, moins d'aérosols générés que la plupart des autres techniques disponibles.
Une étude de faisabilité sera remise au MRI d'ici à mars prochain. Elle portera sur l'adaptation de ce procédé aux contraintes spécifiques du site japonais. Les premiers essais devront conforter la réalisation technique de la découpe de ce matériau extrêmement complexe et peu connu.