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Actu-Environnement

Deux-roues : sans application du contrôle technique, le Conseil d'État sollicité à nouveau

Transport  |    |  F. Gouty

Si l'obligation du contrôle technique des deux roues motorisées (ou 2RM) est bien en vigueur, son application n'a toujours pas été mise en place. C'est ce que constatent trois associations (Ras le scoot, Respire et Paris sans voiture ), qui ont ainsi annoncé, ce mardi 9 mai, déposer un recours en référé devant le Conseil d'État. « Rattrapé par ses calculs électoraux, le Gouvernement n'a finalement pas tenu ses engagements, préférant mettre sous le tapis le contrôle technique 2RM pour ne pas aggraver une crise sociale provoquée par sa réforme des retraites », s'insurge Ras le scoot.

Pour rappel, par le décret du 25 juillet 2022, le ministère des Transports avait annulé le décret du 9 août 2021, qui imposait, en respect de la réglementation européenne, un contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur. Saisie par les trois associations évoquées, la Haute Juridiction administrative avait jugé la mesure illégale, remettant en vigueur le décret initial. Le Gouvernement avait donc pour tâche de formuler les conditions de sa bonne mise en œuvre. D'après Ras le scoot, il avait été convenu, en concertation avec les acteurs concernés, d'une adoption « avant le printemps ». Le recours engagé par les trois associations « exige du Gouvernement l'adoption des mesures nécessaires au contrôle technique 2RM, sous astreinte d'un million d'euros par jour de retard ».

Réactions7 réactions à cet article

Les dirigeants ont sans doute peur des motards en colère, mais une concertation serait bienvenue.
C'est bien évident que toutes les motos ne sont pas règlementaires, en particulier les "bruyantes". Celles en mauvais état (freins par ex) sont surtout un risque pour leur conducteur, tout comme les pneus usés.
Ne pas changer un pneu usé (il n'y a que 2 roues!) est un gros risque. Etre amputé d'une jambe, comme nombre d'ex-motards, est déplaisant.
Le contrôle technique, pour quelques uns, voudra dire "plus de moto" ou une dépense lourde.
Peut-être pourrait-on commencer par ceux qui font du bruit volontairement, et conseiller très fortement pour les motos à risque ? Les associations de motards pourraient intervenir, les assurances donner un bonus supplémentaire ...
Hormis les "bruyants", les motards préfèrent que leur engin soit en bon état, ils connaissent les risques. Une aide financière et le coût de l'assurance pourrait aussi aider à faire passer la chose, il en va de l'intérêt de tous.
N'ayant jamais eu d'accident de moto j'ai une pensée pour les victimes, en général les conducteurs et leur passager.
A quelques millimètres près, le sort peu changer à jamais la destinée du motard. Cela vaut la peine de s'en occuper...

28plouki | 10 mai 2023 à 09h35 Signaler un contenu inapproprié

En tant qu'ancien motard je suis assez sensible au discours des associations qui disent à l'Etat qu'il serait plus urgent que ce dernier s'occupe de l'état des routes, de plus en plus accidentogène, que de celui des bécanes que la plupart des propriétaires bichonnent.
Par contre je serai implacable par rapport au bruit qui, hélas, n'est pas le fait seulement d'une petite minorité (peut-être les normes légales de construction sont-elles trop laxistes?). Ayant travaillé dans le secteur du transport aérien et connaissant les obligations en la matière qui s'imposent aux avions et les coûts que cela représente pour les compagnies aériennes (qui, quoi qu'on en pense, constituent des transports en commun), je trouve invraisemblable le laxisme existant au regard des 2 roues dont les dégâts auditifs sont sans commune mesure et la contrepartie d'aucun service d'intérêt général.

BIB57 | 10 mai 2023 à 12h11 Signaler un contenu inapproprié

Sur le bruit des motos, il y avait autrefois des contrôles. Il semble que faire du bruit soit une obligation pour certains, en particulier de chères motos "de ville" pour faire genre US.
A croire que ce soit encouragé par nos autorités.
Je note que certaines voitures de "sport" (comme si l'on pouvait faire du sport dedans) on un système automatique pour que l'échappement fasse du bruit. Ce semble "légal".
Tout est dit, mais je pense que les roulements de motards devraient déjà donner leur avis et ne pas encourager les "bruyants" qui n'ont rien à faire chez eux.
Je ne vois pas en quoi un contrôle des motos serait négatif s'il est fait en concertation, il peut éviter bien des accidents.
En tant qu'ex-travailleur à moto par tous temps, la sécurité tient au bon état du matériel.
Il y a des aides pour acheter un vélo électrique, pourquoi pas un pneu ou des plaquettes de freins !
Et une remise sur l'assurance...
Un contrôle positif vaut mieux qu'on contrôle punitif, il serait temps de le faire comprendre.

28plouki | 10 mai 2023 à 15h29 Signaler un contenu inapproprié

@28plouki
En 15 ans de 2 roues entre 1971 et 1986 j'ai été contrôlé pour le bruit....1 fois! La situation n'est donc pas nouvelle.
Une différence de taille cependant: dans les années 70-80, la majorité des motos avaient des moteurs 2 temps tournant allègrement jusqu'à 10 000 tours/minute; le bruit était donc consubstantiel à leur conception, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, les 2 temps ayant, sauf pour les petites cylindrées, disparu.

BIB57 | 10 mai 2023 à 15h45 Signaler un contenu inapproprié

Ne voulant pas m'étendre sur la vie de "motard" mais sur le sujet de La défense de notre environnement, je ne vois pas en quoi on ne pourrait pas concevoir un contrôle positif et utile.
Le bruit excessif concerne tout engin ou comportement, il suffirait déjà de faire une règle claire, qui se substituerait au "j'ai le droit".
J'ajout qu'il serait temps de quitter le droit napoléonien punitif, spécificité de chez nous, pour des règles positives conçues en concertation, avec des avantages au contrôle, au lieu de sanctions. La recherche de la culpabilité n'a rien de bon, ni d'intelligent.

28plouki | 10 mai 2023 à 16h00 Signaler un contenu inapproprié

Dans touts les cas, si le contrôle est obligatoire c'est encore nos campagnes qui seront pénalisée. Beaucoup d'agriculteurs possèdent des quads ou autres engins de travail qui sont a des dizaines de km des stations de contrôle. La plupart de ces engins ne dépassent pas le 40km/h et ne vont quasiment jamais sur la route. Ce sera une corvée quasiment insupportable que de rallier les points de contrôle.
En contre partie dans les villes on assiste a des milliers e rodéo avec des engins non homologués et l'état croise les doigts!

ouragan | 11 mai 2023 à 20h04 Signaler un contenu inapproprié

Certes il y a les quais d'épandage de granulés, mais les centres de contrôle technique sont nombreux, même en campagne, et un quad va facilement sur une remorque.

les agriculteurs ont déjà pas mal de contrôles désormais, ils sont habitués. Pour ma part je subis le contrôle technique pour une voiture qui ne roule presque pas, cela distrait le contrôleur. La peut du contrôle technique que fait les les véhicules sont mieux entretenus, je ne vous dis pas ce qu'on faisait avant qu'ils existent... C'est à mon avis positif!

28plouki | 12 mai 2023 à 09h38 Signaler un contenu inapproprié

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