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Dioxyde de titane : Bruno Le Maire devrait permettre sa suspension

Risques  |    |  D. Laperche
Dioxyde de titane : Bruno Le Maire devrait permettre sa suspension

Nouveau rebondissement concernant le dioxyde de titane (E171) : Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, a indiqué qu'il devrait signer l'arrêté de suspension de l'additif.

Le 8 janvier dernier, dans l'émission C'est à vous, sur France 5, il avait estimé que "dans le doute, [c'était] aux industriel de s'abstenir". La suspension de la mise sur le marché de l'E171, ainsi que des denrées alimentaires en contenant, figurait pourtant dans la loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire (Egalim).

Ce revirement avait provoqué la colère des associations (1) , qui ont finalement été reçues par le ministre de l'Economie, vendredi 11 janvier. Ce dernier a alors indiqué qu'il mettrait en œuvre différentes étapes "afin de réunir les conditions juridiques nécessaires à cette interdiction".

Tout d'abord il demande à l'Agence française de sécurité sanitaire (Anses) d'accélérer sa nouvelle évaluation du produit pour la remettre le 15 avril. Pour cela, il réunira les industriels concernés "afin qu'ils mettent à la disposition de l'Anses les données utiles à cette nouvelle étude". Sur la base de ce rapport, le gouvernement saisira ensuite la Commission européenne. Puis, "le cas échéant", le ministre devrait exercer son droit de sauvegarde en prenant une décision unilatérale d'interdiction de l'E171. Il a également indiqué que le rapport du gouvernement au Parlement, prévu dans la loi Egalim, devrait être transmis d'ici le 20 janvier.

Les associations "se félicitent de cette clarification de la part du ministre, même si elles regrettent que cette suspension prenne trois mois supplémentaires".

Différentes institutions dont l'Agence française de sécurité sanitaire (Anses) et l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) avaient pointé dès 2017 de possibles impacts sanitaires de l'ingestion de dioxyde de titane.

1. Foodwatch, Sciences Citoyennes, Générations Futures, Agir pour l'environnement, l'Institut national de la consommation, l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLVC), France Nature Environnement, et l'association Léo Lagrange.

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