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Actu-Environnement

Pesticides : les ONG s'attaquent aux chartes dérogeant aux distances minimales d'épandage

Agroécologie  |    |  F. Roussel

Neuf associations (1) saisissent la justice pour annuler les dérogations accordées aux agriculteurs pour l'épandage de pesticides dans certains départements. Du fait des consultations publiques annulées, le ministère de l'Agriculture a validé des projets de chartes locales sans l'avis du public. Ces chartes étaient l'une des conditions pour réduire les distances d'épandage mises en place début 2020 près des habitations.

Les associations déposent deux recours devant le Conseil d'État : l'un sur le fond et l'autre en référé suspension contre l'instruction technique du 3 février 2020. « Parce que le Gouvernement refuse toujours de répondre à nos organisations sur ce sujet, que les conditions de dialogue et de participation de nos organisations ne sont pas réunies pour réellement atteindre le "mieux-vivre ensemble", et que les préfets font également la sourde oreille », expliquent les associations qui laissent le soin « à la justice d'entendre nos arguments ainsi que nos attentes et celles de populations fragiles concernées. »

Alertée par des députés lors d'une audition en visioconférence avec la commission du développemnt durable de l'Assemblée national, la ministre de la Transition écologiuqe Elisabeth Borne a de son côté précisé que « dès la fin de la préiode d'urgence sanitaires, les concertations sur les chartes départementales d'épanage reprendront ».

1. Générations Futures, UFC-Que choisir, Collectif de Soutien aux victimes des pesticides de l'Ouest, France Nature Environnement, Union syndicale Solidaires, Eau et Rivières de Bretagne, AMLP, vigilance OGM, et la LPO sont requérantes. Le Collectif Victimes des Pesticides des Hauts de France est en soutien car organisation non constituée.

Réactions4 réactions à cet article

La FNSEA est bien trop puissante et ses fournisseurs de saloperies aussi.

Ca n'est pas une raison pour baisser les bras.

Mieux vaut mourir debout en combattant pour cette planète qui n'est certainement pas la seule habitée par nos "âmes" comme on dit dans le monde religieux plutôt que dans un fauteuil en regardant un match du PSG

Mais encore faut-il montrer un strict minimum l'exemple quand on se prétend grand défenseur de l'environnement.

Je serai curieux de savoir combien parmi les cadres administrateurs et/ou salariés de ces neuf ONG , pour leur propre santé, pour celle des petits paysans "du sud" et pour la planète en général ne consomment plus du tout, même depuis très peu, de viande, sans être pour autant végan non extrémistes ?

Faites comme je dis et laissez moi faire comme je veux

Sagecol | 24 avril 2020 à 09h34 Signaler un contenu inapproprié

Face à un mur de mépris, les associations sont malheureusement bien obligées d'ester en justice, manifestement seul levier potentiel pour un retour à un minimum de décence politique.
Ces chartes ne sont jamais qu'une nième pantalonnade de l'Etat face au lobby tout puissant de l'agro-chimie, seulement destinées à pousser un peu plus loin le bouchon de l'agriculture intensive, quitte à offenser d'avantage toute autre forme de demande sociétale et d'offre de production agricole.
A l'évidence, la frange la plus intransigeante et réactionnaire du monde agricole n'a que faire des attentes de la population.

Pégase | 24 avril 2020 à 14h58 Signaler un contenu inapproprié

Qui peut encore compter sur un Conseil d'Etat , composé de fonctionnaires -souvent enarques - déguisés en juges mais inféodés aux aménageurs ? Une nouvelle vision du cours des choses , celle dont se targue Macron , exigerait la transformation radicale de cette institution.

sirius | 24 avril 2020 à 16h22 Signaler un contenu inapproprié

Les chartes ne servent à rien puisqu'elles ne sont pas contraignantes et qu'il n'y a aucune sanction. Vous voulez des procès ? Vous en aurez! Je m'étonne du manque total de responsabilité des agriculteurs, on dirait que ça les amuse de continuer à utiliser leurs produits de m... Qu'ils soient d’accord pour s'empoisonner eux-mêmes , c'est leur problème, mais ils n'ont aucun droit de mettre en danger la vie d'autrui, or c'est ce qu'ils font. Aujourd'hui, plus personne ne peut prétendre ignorer les conséquences sanitaires des pesticides.

gaïa94 | 26 avril 2020 à 17h04 Signaler un contenu inapproprié

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