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Actu-Environnement

Dans dix ans, l'Allemagne risque de manquer d'électricité

Energie  |    |  Euractiv.fr

En Allemagne, toutes les centrales nucléaires seront arrêtés d'ici 2022. Malgré l'essor des énergies renouvelables, le pays pourrait manquer de capacités de production.
En 2020, l'Allemagne pourrait manquer de capacités de production équivalentes à 15 centrales électriques, ont indiqué plusieurs représentants de l'industrie, à l'issue d'une réunion à la chancellerie mercredi 2 mai.

Angela Merkel avait convoqué les constructeurs de centrales, les fournisseurs d'électricité et les gestionnaires de réseau à Berlin pour donner un coup de pouce à la transition énergétique.

A la suite de la catastrophe nucléaire à Fukushima en mars 2011, le gouvernement allemand a décidé d'accélérer la sortie du nucléaire, définitive en 2022, et de miser davantage sur le développement des énergies renouvelables.

Les interlocuteurs à la chancellerie se sont entendus sur la nécessité de définir des priorités claires quant à la construction de nouvelles centrales électriques et la stabilisation des réseaux.

Pas de nouvelles subventions

Aucune décision n'a pourtant été prise, et Angela Merkel n'a pas promis de nouvelles subventions pour la construction de centrales au gaz et de lignes à haute tension.

Ces dernières doivent impérativement être renforcées pour relier les parcs éoliens en mer du Nord avec les régions du Sud, centre de la consommation électrique de l'Allemagne.

Mais le fédéralisme est à l'origine d'une multitude de procédures de planification et...

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Réactions5 réactions à cet article

C'est pour mieux faire la pillule du lignite. Ils nous diront:"C'est certain le lignite rejette du CO2 et du soufre" mais nous ne pouvons pas faire autrement" ... que raser 126 villages à ce jour, stériliser plus de terres ad vitam aeternam que Fushikama n'a pollué de terres pour quelques années.

VD69 | 10 mai 2012 à 22h44 Signaler un contenu inapproprié

"Pour quelques années" ?? Encore un bel exemple de mauvaise fois !

eric | 21 mai 2012 à 14h15 Signaler un contenu inapproprié

En Allemagne les mines de lignites retournent le sol sur 200 m de profondeur, au Japon les terres ont été polluées sur moins de 20 cm. Soit 1000 fois moins épais.
Contestez-vous ces chiffres?

VD69 | 21 mai 2012 à 22h14 Signaler un contenu inapproprié

Désolé pour la faute, il fallait lire foi au lieu de fois !

Je ne conteste pas ces chiffres et trouve d'ailleurs cela navrant...
Ce qui me semble incomparable sont les conséquences d'une pollution induite par une catastrophe nucléaire et la pollution issue de l'extraction de la lignite. Il ne s'agit pas de la même échelle de temps (Quid de la durée de vie des déchets) et des techniques de remédiation sont d'ailleurs existantes. Ces pollutions seraient d'ailleurs largement réduites si les moyens de prévention étaient convenablement déployés, les installations contrôlées, et les exploitants contraints à réparer leurs dégâts.
Bref, là n'est pas la question. Vous ne pouvez pas condamner une filière d'EnR parce qu'un pays s'est précipité dans un choix énergétique (sans trop réfléchir) qui induit des impacts environnementaux parallèles additionnels. Les travaux engagés sur la gestion des réseaux, le stockage de l'énergie,..., ne condamnent pas les EnR intermittentes à être couplées ad vitam avec des moyens de production à partir de matière fossile !
Attention aux raccourcis...

eric | 22 mai 2012 à 11h45 Signaler un contenu inapproprié

Pour Eric,
Je n'ai jamais évoqué les EnR mais suis d'accord avec votre argument les qualifiant d'"intermittentes". Je vous invite à rechercher entre l'Allemagne et la France quel est le pays qui a mis en oeuvre des EnR utiles quand on en a besoin (objectif prioritaire d'une gestion de l'énergie). Seul ce critère permet de limiter l'investissement de centrales thermiques (fossiles ou nucléaires) .
Nous sommes battus par la Suisse, mais ils ont aussi beaucoup plus de montagnes.

VD69 | 22 mai 2012 à 14h39 Signaler un contenu inapproprié

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